mardi 27 mars 2012

Le Voyage insolite (émission du 26 mars)


Noir Kassad / Alain Ulysse Tremblay

Noir Kassad est le cinquante-deuxième titre de la collection Coups de tête, ainsi que le septième tome de la série Élise. Même si je n’ai pas lu l’ensemble des tomes de la série, j’ai tout de même apprécié Noir Kassad, qui peut aussi se lire de manière indépendante, quoique la connaissance de l’ensemble de la série ne puisse qu’enrichir l’expérience de lecture.

Avec sa présentation et son propos « nordique », Noir Kassad ne pouvait que piquer ma curiosité, en tant que fervente lectrice de récits polaires. La série Élise se poursuit en effet dans le Nord du Québec. C’est là que vit Kassad, enfant d’Élise et de Jappy, dans un futur peu enviable. Mais Kassad est un enfant singulier, aux pensées à l’image de ce Grand Nord impitoyable. Résolument, il souhaite enclencher - rien de moins - la fin technologique du monde. Y parviendra-t-il ? C’est ce que le roman d’Alain Ulysse Tremblay nous révélera, petit à petit, à mesure que s’enchaînent les courts chapitres du livre.

L’une des forces de ce roman, qui se lit rapidement, est en effet sa forme. L’auteur a eu le soin de découper son récit en une série de chapitre diversifiés, dont certains présentent des extraits fragmentaires tirés d’un fichier informatique. De plus, le style varie dans certains passages, montrant l’étendue du talent du romancier. Un lexique Innu est également présent à la fin du roman, bien intégré dans le texte, même si le nombre assez élevé de termes innus demande un effort de mémoire au lecteur (après une première traduction en bas de pages, le mot n’est plus traduit). Cela dit, cet aspect saura plaire aux lecteurs qui aiment les récits d’anticipation teintés d’un certain exotisme.

Par contre, la lecture de Noir Kassad a suscité chez moi un certain sentiment de «distance», comme si je ne parvenais pas à me sentir directement interpellée par le récit. J’ai refermé le livre avec la sensation d’avoir assisté à un drame un peu lointain, plus centré sur les faits que sur les personnages. D’ailleurs, les tomes que j’ai lus de la série m’ont laissé cette même impression de se dérouler à distance, comme si les événements me paraissaient « étrangers ». Mais, dans l’ensemble, Noir Kassad m’a fait passer un bon moment de lecture, surtout pour sa structure et son aspect nordique. C’est donc un roman à lire, pour les amateurs de la série Élise, ou pour ceux qui auraient envie d’un Coups de tête à saveur boréale !


samedi 24 mars 2012

Transtaïga : lancement du 23 mars


Voilà, c'est fait : Transtaïga a été officiellement lancé hier. Comme il sortait tout juste des presses, c'était d'ailleurs la première fois que je l'avais entre les mains. Et je dois dire que je suis bien contente de l'objet, avec son format de poche agréable, sa couverture lustrée, son illustration bien assortie et ses charmants coins ronds...
Évidemment, comme c'était le lancement collectif de l'ensemble des titres du printemps 2012 de Marchand de feuilles (Dragonville t. 2, de Michèle Plomer, Le phyto-analyste, de Bertrand Busson, la réédition de recueils de Suzanne Myre, Humains aigres-doux et Le Peignoir, sans oublier Zinc no 26), il y avait foule dans le petit local de La maison de l'architecture. Et comme plusieurs de mes amis et des membres de ma famille m'ont fait l'immense plaisir de se déplacer, c'est dire si j'ai manqué de temps pour discuter convenablement avec chacun. Mais bon, cela fait partie de la dynamique d'un lancement !
Quelques images qui témoignent de l'ambiance de l'événement :

 La gentille Julie Buchinger et les parutions du printemps.

Zoom sur Transtaïga, premier titre à inaugurer la nouvelle collection de romans d'imaginaire de Marchand de feuilles, Lycanthrope.

Début de la séance de signatures...

Et la suite :

Avec Diane, mon adorable marraine + un aperçu de la foule

Sans oublier Frédérick, qui m'a beaucoup soutenue dans ce projet... il mérite amplement que le livre lui soit dédié !


Bref, ce fut un superbe lancement. Merci à tous d'être venus, votre présence m'a beaucoup touchée, tout en m'encourageant à poursuivre dans la voie de l'écriture, qui n'est pas toujours aisée. Et maintenant, je vais essayer de retourner travailler sur le tome 2, le temps de laisser la frénésie un peu retomber...


mercredi 21 mars 2012

Le Voyage insolite (émission du 19 mars)


Le chat aux yeux jaunes / Serge Brussolo

Vous connaissez peut-être Serge Brussolo, auteur de plus de cent romans, dont plusieurs appartiennent aux genres de l’imaginaire. Très prolifique et imaginatif, l’écrivain vient tout juste de faire paraître Le chat aux yeux jaunes aux Éditions du Fleuve Noir. Ce récit s’inscrit dans sa série « Agence 13 : les paradis inhabitables », qui met en scène une agence spécialisée dans la remise à neuf de scènes de crime. Cependant, il n’est absolument pas nécessaire d’avoir lu les autres opus de la série pour apprécier celui-ci, chacun des tomes fonctionnant de manière autonome.

Le chat aux yeux jaunes nous présente d’abord Mickie Katz, une décoratrice mandatée par l’Agence 13 pour redécorer la maison de retraite d’une ancienne actrice. Mais, très rapidement, la narratrice s’apercevra que l’ancienne comédienne, Peggy McFloyd, demeure dans un lieu clos des plus insolites. Entourée de comédiens retraités et autres ex-professionnels du cinéma, elle vit toujours à l’époque des années 60, époque au cours de laquelle la série « First Lady », où elle tenait le premier rôle, était populaire. De plus, le bâtiment est régi par des règles strictes, prétendument pour respecter les désirs de Peggy et pour protéger les habitants de l’endroit. Car il faut dire que l’actrice a été jadis victime d’une attaque au vitriol qui l’a complètement défigurée, l’obligeant à demeurer un moment loin des projecteurs, avant de revenir en scène, plus belle que jamais. Comment la comédienne a-t-elle réussi ce tour de force ? Et quels complots se tramaient-ils – et se trament toujours – autour de l’énigmatique Peggy ? C’est ce que le roman de Brussolo nous fera découvrir, peu à peu, à mesure que l’auteur nous guide à travers ce mystère délicieusement tordu. Et cette énigme, fidèle à la réputation du romancier, ne peut que nous surprendre par son dénouement, en nous faisant envisager des possibilités auxquelles nous n’avions pas pensé…

Avec Le chat aux yeux jaunes, Brussolo propose donc encore une fois un roman original et intelligent, dans lequel l’atmosphère est soignée. Je pense notamment aux descriptions des canyons traversés par les coyotes, qui ont de quoi faire frissonner. L’auteur a également eu le souci, bien visible, de se documenter sur l’univers des anciennes séries télévisées. En outre, le lecteur sent que l’ensemble du récit a été murement réfléchi, à la manière d’une partie d’échecs. Seule la fin, plus précipitée comme c’est parfois le cas chez Brussolo, pourrait en décevoir certains. Mais il demeure que ce roman est de bonne facture et saura plaire aux amateurs de l’auteur qui aiment ses récits plus « calculés », à l’écriture efficace mais plutôt effacée. Pour les autres qui apprécient davantage le côté « étrange » et « foisonnant » de l’écrivain, Le chat aux yeux jaunes n’est peut-être pas le meilleur choix. Même si, comme les fans de Brussolo le savent, la qualité est presque toujours assurée avec cet auteur. Bref, c’est un romancier à découvrir, si ce n’est pas déjà fait !

lundi 19 mars 2012

Villages fantômes à visiter


Il y a un moment que je voulais écrire ce billet, qui voit enfin le jour. Lors de mes recherches pour mon dernier livre, je me suis en effet aperçue à quel point les villes fantômes étaient nombreuses au Québec (et dans l'ensemble du pays, d'ailleurs, comme le montre le livre Ghost Towns of Canada, qui les répertorie). Par contre, je n'ai pas déniché d'ouvrages spécifiques sur les villes disparues de la province, dont plusieurs sont méconnues. J'ai donc pensé vous offrir un survol de quelques-unes de ces cités désertées... en espérant que je vous donnerai envie de les visiter.


Val-Jalbert (Lac Saint-Jean). Certainement la plus connue des villes fantômes du Québec. Il est vrai que c'est aussi un site touristique. Pour ma part, j'avais surtout apprécié, lors de ma visite, les vestiges et la chute, impressionnante. Mais comme le village est très fréquenté et que l'hébergement est offert sur place aux touristes, l'impression de se trouver dans une cité désaffectée se trouve un peu émoussée. Mais c'est un bon point de départ pour s'intéresser aux villes fantômes.


Joutel (nord de l'Abitibi). Il ne reste pas grand chose de Joutel, un village situé à 80 kilomètres au sud de Matagami (Baie-James), depuis la fermeture de plusieurs mines. Seuls quelques éléments épars sur la route 109 témoignent de son existence : fragments de trottoirs, escaliers sans fin, tracés de jeux dans la cour d'école... (montage photo de Sylvie Crépeault) Et pourtant, le village, qui comprenait jadis plusieurs centaines habitants, n'a été rasé qu'en 1998 !


Labrieville (Côte-Nord). Située à 150 kilomètres au Nord de Forestville, la ville a été érigée pendant la construction des centrales hydroélectriques de la rivière Betsiamites. Mais, compte tenu du peu de diversité des revenus des habitants, tous employés par la Centrale, l'économie périclita dès les années 70... et les maisons des habitants furent relocalisées à Forestville en 1974. Aujourd'hui, sur la route 385, des traces du village demeurent néanmoins perceptibles, comme l'illustre cette image du site, prise en 1978, après la fermeture de Labrieville (photo de Germaint)


Gagnon (Côte-Nord). Cette ville se trouvait sur la route 389, qui conduit à Fermont, et elle était située à 390 kilomètres au Nord de Baie-Comeau. Jadis une ville minière florissante, Gagnon a déjà compté 4000 habitants ! À l'époque, la ville était isolée de toute route (la 389 n'existait pas encore) et le sera jusqu'à sa fermeture, en 1984 (la route sera ouverte en 1987). Il reste quelques vestiges de Gagnon sur la 389, dont des silos pour le minerai, des trottoirs et une affiche, comme le montre cette image.

Saint-Jean-Vianney (Saguenay) : Le sort de ce village est particulier, puisqu'il a été détruit en 1971 par un glissement de terrain, qui a fait une trentaine de victimes. Il subsiste un monument commémoratif et une interdiction formelle de s'établir à cet endroit instable !
Le glissement de terrain et quelques ruines, encore visibles aujourd'hui...

Et plusieurs autres villes fantômes ! Les destinations spectrales ne manquent pas... Donc, avis aux amateurs de vestiges et de sites (potentiellement) hantés !

mardi 13 mars 2012

Babillard de mars


- Moins de deux mois avant Boréal ! D'ailleurs, si vous n'avez pas consulté les listes d'éligibilité pour les prix de cette année, c'est le temps de le faire (quelque chose est manquant ? signalez-le ici). Les listes en question sont disponibles à cet endroit.

- Le Salon du livre de Trois-Rivières s'en vient ! Pour ma part, j'y serai en dédicaces pour L'enfant sans visage (kiosque de XYZ) aux dates suivantes :
Jeudi 29 mars de 18h à 19h
Samedi 31 mars de 11h à 12h
Dimanche le 1er avril de 11h à 12h
Je signerai aussi pour l'anthologie Agonies (Kiosque "Auteurs d'ici") avec Jonathan Reynolds (qui sera présent à certaines des plages horaires) à ces moments :
Jeudi 29 mars de 16h à 18h
Samedi 31 mars de 16h à 18h
Dimanche 1er avril de 12h à 13h
J'ai aussi le bonheur d'être finaliste cette année, pour L'enfant sans visage, au Prix des nouvelles voix de la littérature, en compagnie d'Isabelle Dumais et de Gabriel Thériault. Dévoilement du (de la) lauréat(e) le 1er avril !

- Et il ne faudrait pas oublier le Salon du livre de Québec, qui se tient tout juste après. J'y serai cette fois pour Solaris, le samedi 14 avril, de 20h à 21h. D'autres auteurs au sommaire seront présents : surveillez les sites de Solaris et d'Alibis pour la liste complète !

- Décidément, mars est aussi favorable que février était gris : c'est ce mois-ci qu'aura lieu le lancement de Transtaïga. Voir le carton d'invitation pour les détails (il n'est pas nécessaire d'en avoir un pour entrer) :


D'autres informations sont également disponibles ici (événement Facebook). À noter que c'est l'unique occasion de se procurer le livre avant sa sortie en librairie, vers la mi-avril. Au plaisir de vous y voir !

- Je suis en train de travailler sur le montage de la couverture du prochain numéro de Brins d'éternité, qui paraîtra début mai. Cette fois encore, j'aime beaucoup la couverture, réalisée par un artiste de talent. Dès que je pourrai, je vous la montrerai...

- Et je termine avec la bande-annonce de Hobo with a Shotgun, un film visionné récemment que j'ai beaucoup apprécié. La photographie, de Karim Hussein y est superbe, sans oublier le "ton" du long-métrage, à la fois savoureux et irrévérencieux. Et en plus, le film a été tourné en Nouvelle-Écosse ! À voir, pour les amateurs d'horreur non-conventionnelle (et en version québécoise, c'est encore plus troublant !)


mercredi 7 mars 2012

Le Voyage insolite (émission du 5 mars)


Flashback / Jenny Siler

Les éditions Gallimard viennent tout juste de rééditer le roman Flashback de Jenny Siler, dans leur collection Folio Policier. C’est le premier livre que j’ai l’occasion de commenter de cette romancière américaine, spécialisée dans le thriller. Et il faut dire que Jenny Siler maîtrise l’art du suspense, puisque ce roman se lit très bien, malgré un certain manque d’originalité.

Flashback nous présente Ève, une femme amnésique au passé trouble. Par miracle, elle a survécu à une balle qu’elle a reçue dans le crane. Sa seule séquelle est sa perte de mémoire presque totale. Heureusement pour elle, elle se remémore parfois quelques bribes de son passé, notamment dans ses rêves. Qui plus est, depuis son opération, elle demeure dans un couvent, auprès de sœurs qui l’ont engagée comme cuisinière. Mais les sœurs seront presque toutes assassinées par un groupuscule qui veut la mort d’Ève. Car Ève est recherchée par plusieurs personnes qui souhaitent lui extorquer des informations confidentielles. À mesure que la femme renouera avec son passé, avec l’aide, entre autres, de Brian, elle comprendra davantage pourquoi tous ces gens s’acharnent sur son cas… et pourquoi ils cherchent à la faire disparaître à n’importe quel prix.

Avec Flashback, Jenny Siler signe un thriller honnête, sans renouveler le genre. En effet, l’intrigue du roman n’est pas sans rappeler plusieurs titres – plus réussis – du genre, comme L'empire des loups de Jean-Christophe Grangé ou La fille de la nuit de Serge Brussolo. De plus, le sujet de l’amnésie, à moins d’être traité avec originalité (par exemple, dans un contexte de science-fiction, à l’instar de Reset, de Joël Champetier) est un peu suranné, dégageant dans le cas de ce livre une impression persistante de « déjà vu ». Par ailleurs, bien que la trame narrative soit assez prenante, elle m’a semblé manquer un peu d’intensité, les meurtres étant trop « propres », les personnages restant souvent de glace (par exemple devant le meurtre de Joshi). L'une des forces du livre est cependant son exotisme, l’auteure n’hésitant pas à nous faire visiter plusieurs pays, et ce, avec un enthousiasme communicatif.

Dans l’ensemble, Flashback est donc un bon thriller, pour les lecteurs qui apprécient les récits plus conventionnels. Quant aux autres, ils pourraient être déçus par l’histoire plus ou moins originale du livre, ainsi que par la finale un peu trop explicative. Donc, avis aux intéressés !

lundi 5 mars 2012

Le cabinet de curiosités documentaires - 01


Depuis quelques années, il est rare que j'écrive la moindre nouvelle - si courte soit-elle - sans faire au préalable des recherches documentaires. C'est évidemment encore plus vrai pour les romans, qui demandent beaucoup de temps à consulter des ouvrages de ce genre. Pourtant, avec les années, je me suis aperçue que pour le type de nouvelles que j'aime écrire, les ouvrages érudits ne sont pas nécessairement les plus utiles. Je m'explique : je commence généralement par consulter ces derniers, avant de me pencher sur des livres qui "vulgarisent" davantage le sujet. Pourquoi ? Afin de ne pas donner un caractère trop encyclopédique à mes textes.
Avec les années, j'ai donc accumulé plusieurs ouvrages de ce genre, au gré de l'inspiration, sur des sujets variés. Car je ne sais jamais d'avance de quoi traitera ma prochaine nouvelle (comme je l'ai déjà dit à certains, je travaille à ce chapitre de manière séquentielle - ce qui m'a longtemps fait croire qu'un jour, je n'aurais plus d'idées !). Bref, j'ai pensé aujourd'hui vous offrir une sorte de top 10 de mes curiosités documentaires, en accompagnant chaque titre de commentaires liés à "l'usage" que j'en ai fait. Bonne lecture !

Pendant l'écriture de L'enfant sans visage :

1- Groenland : passion extrême / Claire Granier : la biographie d'une Française qui raconte son exil à Angmagssalik, un village du Groenland. Outre les descriptions du pays, elle passe aussi beaucoup de temps à raconter sa relation problématique avec Peter, un Groenlandais qui a mauvais caractère !

2 - Cape Dorset sculpture : un livre essentiellement illustré, dont je me suis inspirée pour l'aspect "sculptural" du texte (vous savez, les paysageurs...) Anecdote : j'ai tellement aimé l'art inuit, avec ses tupilaks et ses sculptures de pierre, que je me suis fait tatouer la sculpture reproduite en page couverture, après la parution de la novella !


Pendant l'écriture d'Amarante :

3 - Je fais une exception pour inclure une œuvre littéraire, soit la Divine Comédie de Dante. Parce que celle-ci est à la fois riche et évocatrice, à l'instar de la mythologie, dont je me suis souvent inspirée par les années passées. Dans le cas d'Amarante, outre quelques informations sur les bateaux, je me suis surtout inspirée de fictions, tels les romans de la collection Gore, la collection érotique Contraintes...


Pendant l'écriture de Transtaïga :

Comme il s'agit dans ce cas d'un roman, les références étaient plus nombreuses. Mes préférées :

4- Ghost Towns of Canada / Ron Brown : un cadeau de Frédérick, qui survole les principales villes fantômes du Canada. Vraiment enrichissant, même si toutes les villes fantômes du Québec ne sont pas répertoriées. Et comme le livre est usagé (il est plutôt difficile à trouver et a été élagué il y a longtemps par la bibliothèque de Toronto), il ne rend que plus justice à son sujet !

5- Villes mortes et villes fantômes de l'Ouest Américain / Bernard Blaise et Francis Lacassin : si, comme moi, vous aimez la série Wild Wild West et les vieux westerns, vous ne pourrez qu'apprécier ce livre. Très bien fait, il rend hommage à l'esprit de la ruée vers l'Or. Par contre, j'ai finalement décidé d'axer le roman surtout sur les villes fantômes du Canada, même si cela ne change rien au plaisir que j'ai eu à consulter cet ouvrage !

6 - Rituels et pratiques magiques des Indiens d'Amérique / John Creek : un livre très simple, qui comprend même des formules pour ceux qui rêvent de devenir un chamane moderne ! Ici, ce n'est pas l'aspect "pratique" du livre qui m'a intéressée, mais surtout les symboles des différents animaux, notamment le corbeau et le hibou, récurrents dans le roman.


7 - Parlant de hiboux, voici Chouettes et hiboux, de Elena Cenzato et Fabio Santopierro, un livre très accessible, avec une iconographie agréable. Hélas, il est surtout question de mythologie grecque, et les légendes sur le hibou dans nos contrées sont peu présentes !


Pendant l'écriture de mon roman en cours, au titre fluctuant :


8- 500 trucs pour la chasse au chevreuil / Bill Vaznis : Imaginez-moi en train de lire tranquillement ceci à la bibliothèque de l'Université. Ça ne cadre pas, n'est-ce-pas ? Et pourtant, je suis maintenant, dans la théorie, une excellente chasseuse de chevreuils ! Plus sérieusement, j'ai apprécié cet ouvrage pour son côté pratique, très accessible, même pour les gens qui, comme moi, n'ont jamais traqué le gibier.

9 - La Taxidermie, de Jean Labrie. Remarquez la couverture, savoureuse. Et en plus, les procédures pour apprêter presque toutes les bêtes sauvages sont présentes dans ce livre. En plein ce dont j'avais besoin... je n'en dis pas davantage !


Et mon ouvrage de référence en cours...
 

10 - Trois visions du terroir : devinez pourquoi !

Voilà, j'espère que cette première visite du cabinet vous a plu.

À suivre, au gré de mes pérégrinations imprévisibles...