mardi 28 février 2012

Le Voyage insolite (émission du 27 février)


Les Mystères de la forêt / Ann Radcliffe


Les éditions Gallimard viennent tout juste de rééditer, dans la collection Folio classique, l'un des romans d’Ann Radcliffe, Les Mystères de la forêt. C’est d’ailleurs une excellente initiative, puisque ce roman était assez difficile à trouver. La romancière est en effet surtout connue pour Les Mystères d’Udolphe et L’Italien, qui sont généralement considérés comme ses chefs-d’œuvre. Cependant, Les Mystères de la forêt est, lui aussi, un roman gothique de qualité, malgré sa renommée plus limitée. Et force est de dire qu’au chapitre de l’épouvante, ce livre est sans doute le plus réussi de Radcliffe, puisqu’il sait habilement susciter le malaise.

Comme le laisse présager le titre, le récit se déroule en grande partie dans la forêt, plus précisément dans un monastère en ruines. C’est là qu’est conduite Adeline, après son départ précipité de la lande. Elle fera par la suite connaissance avec La Motte et sa famille, contraints eux aussi à trouver refuge dans le monastère abandonné. Mais, peu à peu, un climat de peur s’installe, à mesure que des phénomènes inexpliqués se produisent. En parallèle, les personnages font la découverte de passages secrets, tout en approfondissant le passé des habitants précédents. Ils écoulent ainsi une existence plutôt tranquille, jusqu’à ce que leur quiétude soit interrompue par l’arrivée du propriétaire. Il s’ensuivra pour Adeline une série de péripéties, pour échapper au propriétaire qui veut l’obliger à l’épouser. La jeune femme ira ainsi de prisons en prisons, pour échapper à ses bourreaux, qui ne lui laissent pas le moindre répit...

Les Mystères de la forêt peut donc être envisagé comme une œuvre construite en deux parties distinctes : la première se déroule au monastère et la seconde est amorcée après le départ d’Adeline de la forêt. La première partie, qui fait plus de deux cents pages, est à mon sens la plus intéressante. En effet, elle condense tout ce qui fait le charme du roman gothique : les fantômes, les brigands, les souterrains, les ruines… Le tout traversé par des descriptions de la nature à la fois émouvantes et terrifiantes. La seconde partie s’apparente, quant à elle, davantage à un récit d’amour tragique, empli de diverses péripéties. Le livre perd dès lors un peu de son charme, devenant plus banal. De plus, les nombreux poèmes qui parsèment le roman, surtout vers la fin, m’ont parfois semblé superflus. Il faut dire que Radcliffe avouait s’être inspirée des Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau, ce qui est particulièrement perceptible dans la seconde partie. 
Mais il demeure que la première partie est une réussite et qu’elle saura plaire aux lecteurs qui apprécient les atmosphères sombres et gothiques. En outre, l’ensemble est traversé par une atmosphère sadienne, comme le fait remarquer le préfacier, qui compare le destin d’Adeline à celui de Justine. Cependant, la cruauté est surtout psychologique dans Les Mystères de la forêt, même si notre héroïne, à l’instar de Justine, sortira bien chamboulée de ses aventures.

Ce roman d’Ann Radcliffe est donc une belle découverte, qui aurait mérité d’être rééditée bien avant. Alors, si vous aimez la romancière, n’hésitez pas à vous procurer ce livre ! Par contre, pour ceux qui aimeraient la découvrir, je suggère plutôt de commencer par L’Italien, plus accessible.

mercredi 15 février 2012

Le Voyage insolite (émission du 13 février)


Alibis no 41

Le numéro d’hiver 2012 d’Alibis se présente, comme c’est souvent le cas, sous une couverture de Bernard Duchesne, qui n’est pas sans rappeler les films d’horreur, particulièrement le genre du slasher. Bien que réussie, cette couverture ressemble à celles des numéros précédents, qu’il est parfois difficile de différencier les uns des autres. Quoi qu’il en soit, ce n’est qu’un détail, puisque cette livraison d’Alibis propose un sommaire des plus alléchants, avec pas moins de sept nouvelles.

Parmi celles-ci, je retiens d’abord « La colère d’Hämmerli », de Richard Sainte-Marie, gagnant du prix Alibis 2010. Dans ce texte, l’auteur nous présente M. Hämmerli, un tueur professionnel atypique. Bien racontée, cette nouvelle possède une tonalité humoristique savamment dosée qui se mêle très bien à la noirceur de son propos. Voilà de quoi nous donner hâte de lire le premier roman de Sainte-Marie, à paraître cet hiver aux éditions Alire.

J’ai également apprécié « La fiancé de Ted Bundy », une nouvelle de Caroline Rouleau, qui publie ici son premier texte policier. Ce récit saisissant, narré à la première personne du singulier, nous plonge dans la psyché tourmentée d’une femme, qui se croit liée, d’une certaine manière, à un tueur en série. À mesure que les meurtres s’enchaînent, cette femme en viendra à découvrir la troublante vérité sur le meurtrier.

Je retiens également le texte « Ted et sa collection », de Claude Lalumière, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler à l’émission. Avec cette nouvelle, l’auteur montre qu’en plus de l’imaginaire, il maîtrise parfaitement le genre noir, qu’il s’approprie à sa manière. Le récit nous raconte la naissance de la passion de Ted pour la taxidermie, qui prendra peu à peu des proportions insolites. Il en viendra ainsi à commencer une collection bien particulière… Cette nouvelle, étrange, à l’atmosphère malsaine, m’a beaucoup plu, malgré sa chute un peu prévisible.

Le numéro est complété par une entrevue avec Patrick Senécal, qui intéressera sans aucun doute les fans de l’auteur, ainsi que par un compte rendu, très complet, du festival Québec Crime. Comme chaque trimestre, la rubrique « Le crime en vitrine » de Norbert Sphener complète le numéro, en nous présentant brièvement les dernières parutions du genre. Finalement, c’est la chronique « Dans la mire », qui clôt le numéro, celle-ci nous offrant plusieurs critiques de romans récemment parus. Et en plus, un supplément en ligne est disponible sur le site de la revue. Alors, si vous aimez le polar et le roman noir, Alibis est une revue à découvrir d’urgence, notamment avec ce numéro, très recommandable.


Solaris no 181


Le numéro d’hiver 2012 de Solaris se présente sous l’intéressante thématique de la claustrophobie. Si, comme moi, vous appréciez le fantastique et les ambiances troubles, ce numéro pourra certainement vous plaire, puisqu’il renferme pas moins de huit fictions, étranges à souhait. Et en plus, je m’en voudrais de ne pas mentionner la magnifique couverture, une œuvre de Tomislav Tikulin, qui convient très bien au thème.

Pour ma part, j’ai surtout apprécié les nouvelles de Karine Raymond, de Michel Franskaya et de Jonathan Reynolds.

Dans « Les mémoires de Sainte-Marcelle », Karine Raymond nous introduit dans un monastère étrange, dans lequel les pensionnaires se voient interdire le moindre contact physique. D’abord intriguée par une tentative d’intrusion, Emma découvrira graduellement les mystères qui entourent l’endroit. Ce texte, bien narré, possède une ambiance immersive et poignante, même si la fin m’a semblé un peu plus faible.

Michel Franskaya, quant à lui, nous propose une histoire des plus originales : dans un parc écologique de la Baie-James, des êtres humains sont transférés dans des corps d’oiseaux mécaniques, afin de surveiller une partie de la forêt. Jonathan, tout comme ses semblables, a accepté de son plein gré sa transformation, à laquelle il prend un certain plaisir. Il aime surtout voler en compagnie de Sarah, à qui il est très attaché. Mais sa disparition, de même qu’un événement tragique, bouleversera son existence… Avec ce texte atypique et imaginatif, qui se trame dans un endroit intéressant et encore peu exploré (du moins, à mon goût !), Franskaya signe à mon avis l’une des meilleures nouvelles du numéro. Un auteur à suivre !

J’ai aussi apprécié « Quand rêve le Murnau », de Jonathan Reynolds. Dans ce récit à l’atmosphère inquiétante, Reynolds nous présente les étranges employés d’un cinéma presque désert. Adrien, qui commence à y travailler, ne tarde pas à s’apercevoir du comportement anormal de certains de ses collègues… Cette nouvelle, qui a un petit quelque chose de rétro, saura plaire aux amateurs de série B et de cinémas désaffectés.

Le numéro se termine avec l’habituelle chronique « Les carnets du futurible », qui s’attarde cette fois sur l’intéressant sujet du cannibalisme dans les fictions de l’imaginaire. Fidèle à son habitude, Mario Tessier nous propose un article à la fois érudit et accessible, des plus agréables à lire. Suivent une dizaine de critiques littéraires, couvrant les parutions tant au Québec qu’à l’étranger dans les genres de l’imaginaire. Et comme pour la revue Alibis, un volet en ligne complète le numéro.

Bref, voici encore une fois un numéro de bon calibre de Solaris, qui saura plaire aux amateurs de fantastique et d’insolite (quoiqu’on y retrouve un peu de science-fiction aussi). Soulignons également l’initiative de mettre au sommaire plusieurs auteurs émergents, dont quelques-uns publient pour la première fois dans la revue. Sans contredit, Solaris est une revue à suivre, qui sait se renouveler à chaque numéro. Chaleureusement recommandée.

jeudi 9 février 2012

Du fétichisme des périodiques : Nocturne


Nocturne : les charmes de l’effroi no 01, Printemps 2011.  
(critique précédemment publiée dans le numéro 30 de Brins d'éternité)

Les lecteurs de Brins d’éternité se souviennent certainement de Nocturne : le fanzine culte, périodique dirigé depuis quelques années par Marie Laporte. Cette dernière ayant décidé de cesser ses activités en tant qu’éditrice (quelques numéros demeurent cependant à paraître), elle a fait appel à l’enthousiaste Sébastien Mazas pour la remplacer. Cependant, plutôt que de poursuivre la numérotation en cours, la nouvelle équipe a préféré recommencer la série au numéro 01, en modifiant le sous-titre. En somme, il ne subsiste de Nocturne que le nom, de même que le désir de publier des textes d’horreur et d’épouvante. Car, comme vous le constaterez par vous-mêmes, les deux fanzines diffèrent dans leur présentation. 

Avec son premier numéro, Nocturne CE (Les charmes de l’effroi) se donne déjà presque des allures professionnelles, alors que ce n’était pas le cas pour Nocturne FC (Fanzine culte), qui s’affichait, le nom le dit, comme un fanzine. Nocturne CE, au dos collé et à l’illustration de couverture en couleur (lustrée de surcroît), fait donc un départ des plus spectaculaires, en ce qui concerne sa présentation matérielle. Seuls reproches à formuler, qui pourront être corrigés lors des prochains numéros : quelques coquilles, une page de sommaire plutôt terne, l’absence du prix sur la couverture et l’absence de numéros de pages. 

Après ces considérations externes, penchons-nous sur le sommaire, qui offre six nouvelles et un article, tous liés à la thématique du numéro : « Encre et ténèbres ». 

Le sommaire des fictions débute avec le texte « Curiosité malsaine » de Syven. Dans celui-ci, les Prue décident de rencontrer leur nouvelle voisine, qui vient de s’acheter une maison à l’abandon. Gênés par l’apparence extérieure de cette demeure, ils s’entretiendront avec la nouvelle propriétaire, Miss Trinia, afin de remédier à la situation. Cette dernière ne voit pas d’inconvénient à satisfaire ses voisins, même si cette rencontre aura des suites singulières… Avec « Curiosité malsaine », l’auteure signe un texte d’une belle atmosphère, agréable à lire, si ce n’est de la dernière phrase, un peu clichée. 

La nouvelle suivante, « Encrée » d’Hélène Boudinot, est aussi intéressante. Elle nous raconte les tourments d’un écrivain qui travaille pour une Corporation d’auteurs hors normes, après la mort de sa fille Alice. L’idée d’employer le tatouage est originale, et offre ici d’intéressantes possibilités. 
Le tatouage est également à l’honneur dans « Ça vous court sous la peau » de Samia Dalha. Dans cette nouvelle ambitieuse, l’inspecteur LaBianca mène l’enquête sur une série d’homicides impromptus, visiblement liés à une boutique de tatouages. Ce texte haletant souffre cependant d’une narration inégale, surtout en ce qui a trait au « déroulement temporel », parfois confus. 

La fiction suivante, « L’homme au roman » d’Alice Ray, bien qu’à la trame assez classique, vaut le détour. La jeune auteure nous présente Emma, séquestrée par un homme qui exige qu’elle écrive sans arrêt. Mais l’arrivée de Sophie apportera des changements… Cette nouvelle, à l’intensité dramatique bien dosée, laisse présager un bel avenir pour cette apprentie écrivaine, âgée de moins de vingt ans! 

La cinquième nouvelle, « Un songe d’encre », est signée Frédéric Gaillard. Le récit nous présente le Gardien, une créature ailée qui veille sur le savoir humain. L’action est plutôt ténue dans ce texte, assez lent en général. J’ai eu l’impression de lire le canevas d’une bonne histoire, qui serait à approfondir sous une forme plus longue. De plus, les dernières pages m’ont beaucoup moins intéressée. 

Finalement, la dernière fiction, « Les chroniques de Lili », est de Bernard Weiss. Lily est l’héroïne principale de cette courte histoire, qui nous présente cette petite fille particulière. L’ensemble est amusant, assez léger, mais un peu prévisible dans sa finale. 

Un article de Michaël Moslonka, « Vision nocturne de nos mots », clôt le numéro. Lié au thème, cet essai a surtout le défaut de se disperser, citant entre autres Charles Baudelaire, Boris Cyrulnik, Friedrich Nietzsche, Patrick Senécal, Michel Onfray… Mais l’ensemble est compétent et bien intégré au numéro. 

Bref, voilà une livraison très satisfaisante que ce premier numéro de Nocturne : les charmes de l’effroi. Pour ma part, je ne manquerai pas de me laisser séduire par le prochain numéro, à la thématique prometteuse de « Toiles et démences ». Et vous, oserez-vous entrer dans l’antre de l’épouvante?

mercredi 8 février 2012

Transtaïga - couverture


Il me fait plaisir de vous montrer la couverture de mon premier roman, à paraître chez Marchand de feuilles. (Puisque je l'avais diffusée hier sur ma page Facebook, il était temps que je la publie ici aussi !) Selon le site de l'éditeur, le livre sera en librairie au mois d'avril.



L'illustration est de Tanya Mayers.

mardi 7 février 2012

Le Voyage insolite (émission du 6 février)


Nigrida /Mikhaïl W. Ramseier

Nigrida est le deuxième roman de Mikhaïl W. Ramseier que j’ai l’occasion de commenter à l’émission. Comme j’avais bien apprécié Otchi Tchornya, son ouvrage précédent, j’avais donc certaines attentes à l’égard de Nigrida. À l'instar d'Otchi Tchornya, ce livre est publié dans la collection Coups de tête, qui privilégie les récits audacieux et « coups de poings ». Pourtant, Nigrida est un roman plutôt paisible, à l’exception de la fin, l’ensemble du livre étant traversé par des valeurs humanistes.

L’histoire n’est cependant pas banale : en visite à Madagascar pour son travail, Hippolyte se retrouve par hasard en possession des documents d’un vieil homme, mort depuis peu. Ce vieillard, qui se prénomme Edmond, écrivait des centaines de lettres depuis des années. Et ces lettres s’avèrent de plus en plus mystérieuses, à mesure qu’Hippolyte prend connaissance de leur contenu. Avec l’aide de Norge et de Thierry, Hippolyte tente donc de décrypter ces missives, afin de les remettre à une certaine Nigrida, mentionnée à plusieurs reprises dans cette correspondance. Mais, à mesure que les trois hommes consultent le courrier, l’énigme s’épaissit. Ils deviennent ainsi convaincus que le vieillard a caché quelque part un trésor, dont ils parviendront à déterminer l’emplacement à l’aide des lettres. En parallèle, ils essaient de retrouver Nigrida à l’aide des indices qu’ils possèdent.

La deuxième partie du livre, qui s’attarde sur la recherche du prétendu trésor, est à mon avis la plus intéressante. En effet, le roman met un certain temps à démarrer, son début pouvant s’avérer plus rebutant. La partie dans laquelle Hippolyte courtise Christine, par exemple, m’a semblé un peu facultative, surtout que la jeune femme est presque évacuée du récit par la suite. Mais, sitôt l’intrigue amorcée, il devient difficile de déposer le livre, tant nous avons envie de déchiffrer l’énigme cryptée avec les personnages. Et c’est là que se trouve, selon moi, le principal attrait de ce livre, dont je garde un souvenir moins vif qu’Otchi Tchornya. Il faut dire que Nigrida n’a pas le charme exotique du précédent livre de Ramseier, Madagascar y étant décrit avec un peu moins d'éclat. De plus, j’ai eu de la difficulté à croire en l’humanisme de l’ensemble des personnages, qui semblent être seulement animés de valeurs nobles et altruistes. Le comportement du personnage de Thierry, surtout, ne m’a pas convaincue, notamment avec le revirement à la fin du récit.

Mais, dans l’ensemble, Nigrida est un livre agréable à lire, fluide et intrigant, qui saura plaire aux amateurs d’énigmes. Et, en ce mois de février, quoi de mieux qu’un roman qui se trame à Madagascar pour chasser la grisaille ?

dimanche 5 février 2012

Babillard de février


- De retour, après plusieurs jours consacrés au montage du prochain numéro de Brins d'éternité. D'ailleurs, pour ceux qui ne seraient pas au courant, le lancement du numéro 31 aura lieu le 18 février, au Saint-Bock. Les informations sont ici. Aussi, avec cette édition, nous publierons pour la première fois un supplément en ligne. C'est à suivre !

- "Les dates de publication sont souvent sujettes à changement", me disait Frédérick, qui a publié plusieurs livres. "Il vaut mieux attendre de recevoir sa boîte d'exemplaires d'auteur pour annoncer quoi que ce soit", ajoutait-il. Eh bien, mea culpa, Frédérick, tu avais raison. Il est fort possible que Transtaïga paraisse un peu plus tard que prévu. Je n'avancerai aucune date, par précaution, et me contenterai de l'écrire ici lorsque je recevrai mes exemplaires. Et on ne me reprendra plus à annoncer des chiffres précis! (les chiffres et moi, de toute façon...)

- J'ai commencé à recevoir les évaluations finales de mon mémoire. Jusqu'à maintenant, c'est encourageant... Tout en indiquant que le dépôt final aura lieu bientôt. Comment ne pas être satisfaite, après tout le temps et l'énergie investis ?

- Autre petite joie personnelle : de temps à autre, je me donne le défi de parvenir à publier pour la première fois dans certaines revues. Dernièrement, un de mes textes s'est ainsi retrouvé au sommaire de Art : Le Sabord, et maintenant, c'est Moebius qui m'ouvre ses pages, dans son prochain numéro, à la très jolie thématique de "Passer l'hiver". Il ne me reste donc qu'à me lancer de nouveaux défis !

- Surveillez le dépliant du congrès Boréal, dans le prochain numéro de Brins d'éternité. Si vous n'êtes pas encore inscrit, voici l'occasion de le faire !

- Côté projets littéraires, je travaille en ce moment sur une nouvelle, afin de "m'aérer" l'esprit. En effet, je ressens actuellement le besoin de travailler sur autre chose qu'un roman. J'y reviendrai sous peu, mais avant, je tiens à écrire quelques textes brefs. Car, après tout, la nouvelle reste encore et toujours mon premier amour.

- Je termine avec un vidéo d'une chanson que j'écoutais pendant le montage de la revue. Je sais que je ne parle pas souvent de musique ici, mais ce n'est pas faute d'en écouter. Seulement, j'ai toujours été un peu intimidée - allez savoir pourquoi - de parler de mes goûts musicaux. Alors, voilà, pour l'instant, il me fait plaisir de partager avec vous une jolie pièce de Sigur Ros, groupe que j'écoute depuis des années (ce n'est pas un vidéoclip original, mais j'aime bien l'ambiance de celui-ci).

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