dimanche 26 juillet 2015

Ma collection de couvertures horrifiques

J'ai déjà mentionné que Frédérick et moi nous amusions à "collectionner" les parutions conjugales en périodiques (d'ailleurs, si le compte est bon, nous en sommes à 11 doublés). Mais je ne crois pas avoir dit que je me plais à cumuler les couvertures de revues horrifiques dans lesquelles l'un de mes textes figure au sommaire. Ma "collection" est assez modeste jusqu'à maintenant, composée des couvertures suivantes :

1) « Zeitnot », Solaris no 168, automne 2008 - Couverture de Steve Bolduc
2)  « Noir festin », Asile no 01, été 2009 - Couverture de Gabrielle Leblanc
3) « Ombres jumelles », Solaris no 177, hiver 2011- Couverture de Valérie Bédard
4) « Quand les pierres rêvent », Solaris  no 181, hiver 2012 - Couverture de Tomislav Tikulin
5) « Reflets anthracite », Virages no 61, spécial "Horreur", automne 2012 - Couverture de Michèle Laframboise
6) « La mémoire ensevelie », Brins d'éternité no 38, printemps 2014 - Couverture d'Aurélien Police

Et vient s'ajouter cette semaine à la "collection" une publication qui me fait très plaisir, soit ma seconde nouvelle publiée dans Galaxies (la toute première, "La fille de Tantale", remontait à 2009). Je suis de surcroît émue de partager le sommaire avec Anne Duguël, récemment disparue, que j'estimais (et estime toujours !) beaucoup (j'ai justement lu cette année La baby-sitter, l'un de ses romans d'horreur, avec bonheur). Voici donc la septième couverture horrifique, celle de Galaxies no 36, une oeuvre de Jérôme Zonder :


mardi 14 juillet 2015

Au Nord de la route 389

Vous connaissez mon affection pour les routes nordiques et désolées, dont témoigne clairement Transtaïga. Mais une route me fascinait presque autant que la Transtaïga depuis plusieurs années, la 389. La 389 qui, dépassé Fermont, devient la 500 et sillonne l'intérieur des terres du Labrador avant de redescendre sur la Basse-Côte-Nord (certains voyageurs complètent le trajet de manière circulaire en revenant ensuite en cargo-passager jusqu'à Nathasquan ou Kegaska, là où reprend la route 138). Comme nous avions déjà visité en partie la Basse-Côte-Nord et que, surtout, le grand ermitage de rédaction de thèse ne me permettait pas de voyager pendant plus d'une semaine (Labrador, je reviendrai !), nous nous sommes donc restreints à la 389 en direction de Fermont, centre urbain particulièrement étonnant au Nord du 52e parallèle... Et dont nous conserverons d'impérissables souvenirs, notamment de la route. Les boutiques en chemin vendent des t-shirts "j'ai survécu à la 389", ce qui veut tout dire... Mais voyez par vous-mêmes :
La sinueuse 389 est asphaltée à environ 70%. Mais plusieurs tronçons asphaltés ne paient pas de mine. 
Cependant, en comparaison avec les 165 kilomètres en gravier (nous les avons comptés, à la vitesse où nous allions), les portions en asphalte sont superbes. Parce que certains secteurs (entre Fire Lake et Mont-Wright, surtout) sont sinistrés. Dans ce tronçon, visualisez une route de terre avec une rangée de nids-de-poule. Répétez. Répétez.
Au loin, Mont-Wright, mine à ciel ouvert, la montagne étant carrément "entamée" pour en extraire le fer, ce qui explique sa forme insolite. Cela dit, tel qu'escompté, la route en valait la peine... Surtout qu'elle passe par les Monts Groulx et l'astroblème de Manicouagan ! (vous savez, le fameux "œil du Québec")
Ici, on peut voir Nanouk, du Refuge du prospecteur (endroit où nous avons été très bien reçus, au milieu de la 389), devant le réservoir Manicouagan.
Au passage, nous avons bien entendu visité quelques incontournables :
 Manic-2 et Manic-5
Autre incontournable : la ville fantôme de Gagnon (km 393), dont il ne reste pratiquement rien. Il faut savoir que l'endroit a été rasé et que les gravats ont été enterrés (y compris, semble-t-il, des camions !). Sur Google Maps, on peut trouver le tracé des rues de l'ancienne communauté. Mais dans les faits, les rues sont maintenant recouvertes d'une épaisse végétation, dans laquelle fourmillent une densité de maringouins que je n'aurais pas cru possible (d'ailleurs, les moustiques, surtout au milieu de la 389, sont des adversaires importants à affronter pour survivre à la 389. Sans blague). De Gagnon, il reste donc une unique rue, devenue la 389, avec un terre-plein en son centre, un trottoir, quelques entrées de cour et bouches d’égout et, beaucoup plus au Nord, à l'ancien site d'extraction de Fire Lake où travaillaient les habitants de Gagnon (km 480), deux silos.
 

Qui dit villages fantômes dit aussi, dans le meilleur des cas, maisons abandonnées. Cependant, la demeure suivante se trouve non pas sur la 389, mais sur la 138, à l'est de Forestville. Même si elle était abandonnée depuis peu, elle se révélait assez photogénique en son genre :
 
Et, tout au bout de la 389, Fermont apparaît, comme improbable, avec une partie de son célèbre Mur-Écran, à l'intérieur duquel vivent des centaines de personnes et sont rassemblés tous les services :
 
 À l'intérieur du Mur :

Derrière le Mur s'entassent aussi les logements en bois, protégés des vents froids de l'interminable hiver du 52e parallèle :
 La ville est entourée de montagnes à la végétation digne de la route Transtaïga :

Une route dont on ne revient pas indemne... dans le meilleur sens du terme !

(photos de Frédérick et de moi)

Si certains d'entre vous ont envie de poursuivre la visite : Album Direction Fermont

J'en profite pour souhaiter bon voyage à ceux qui s'apprêtent à prendre la route... et bon été à tous ceux qui passent par ici. Maintenant, pour moi, l'ermitage se poursuit ! (ce qui n'exclut pas quelques passages ponctuels sur Interférences)

jeudi 2 juillet 2015

Le ComicCon de Montréal commence demain

Et plusieurs auteurs et artistes de la SFFQ y seront du vendredi 3 au dimanche 5 juillet, au Palais des Congrès (1001, Place Jean-Paul-Riopelle). À la table des Six brumes (#1819) seront notamment présents, en plus de Brins d'éternité et de moi :

Luc Dagenais, Alain Ducharme, Frédérick Durand, Guillaume Houle, Caroline Lacroix, Marie Laporte, Guillaume Voisine, etc.

Pour consulter l'horaire précis.


Serez-vous des nôtres ?