samedi 23 mai 2015

L'année des "A" : prévente des Six brumes

En tant que "A" rattaché à la maison d'édition Les Six brumes, et bien qu'aucun de mes livres ne figure au catalogue de leurs nouveautés, je ne peux que vous recommander chaleureusement de souscrire à la prévente en cours. Pourquoi? C'est la meilleure façon d'épauler cette maison d'édition sherbrookoise qui propose des ouvrages d'imaginaire d'une grande qualité et d'une indéniable originalité (en osant même faire paraître des recueils de nouvelles fantastiques, ce qui est rarissime à notre époque). En fait, cette maison d'édition, qui existe depuis quatorze ans, doit demeurer dans le paysage éditorial. Vous imaginez le sort des littératures de l'imaginaire au Québec si les Six brumes ne contribuaient pas à découvrir des auteurs émergents et s'ils ne les mettaient pas de l'avant avec cette passion communicative qui est la leur? S'ils ne rééditaient pas des livres phares, des anthologies? Car il ne s'agit pas de proposer au hasard des récits de littérature de l'imaginaire aux lecteurs, mais de leur offrir des ouvrages soignés et diversifiés, de grande qualité.

En plus, le catalogue 2015 vaut le détour, avec, bien sûr, la version finale et non censurée d'Au rendez-vous des courtisans glacés, de Frédérick, (dont le terrifiant roman Quand s'éteindra la dernière chandelle vient de paraître en France, chez Rivière Blanche). D'ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur la genèse et la réédition d'Au rendez-vous des courtisans glacés, c'est par ici. Je souligne aussi la parution de la version définitive de L'arracheur de rêves, de Pierre-Luc Lafrance. Sans oublier Alégracia : l'intégrale, de Dominic Bellevance, en un seul et volumineux livre, Apparitions, le roman d'horreur des jumelles Couture, et l'emballant projet de la République du Centaure d'Alain Ducharme. 

Mais je vous laisse explorer les nombreuses possibilités par vous-mêmes... Serez-vous l'un des légionnaires de l'imaginaire?

vendredi 15 mai 2015

Deux événements et une parution

Une semaine bien chargée se termine... Semaine dont l'événement phare fut sans conteste le congrès Boréal (8-10 mai), auquel Frédérick et moi avons, fidèles à notre habitude, participé. Comme toujours, c'est une belle occasion de revoir collègues et amis, d'assister à des tables rondes et à des lancements.  Quelques images qui en témoignent :
Lancement de Brins d'éternité et de Bizarro (Maison des viscères), à la Maison des écrivains (photo de Michèle Laframboise).
Table ronde "ABC de l'écrivain", avec Frédérick, Yves Meynard et Nadia Gosselin. Animation de Laurence-Amélie Théroux-Marcotte.
Salle bien remplie pour le panel "Comment bien tuer son personnage principal" (avec Patrick Senécal et Samuel Archibald, animé par Alain Ducharme). Vous aurez peut-être reconnu, à l'extrême gauche, mon tatouage ! Je revenais du tournage d'une capsule-hommage à Esther Rochon, qui a reçu le prix Hommage Visionnaire cette année (photos de Démie Lecompte)

Le congrès est toujours l'occasion de passer du bon temps avec l'équipe de Brins d'éternité... Ici surprise dans sa pose super-héros par Démie Lecompte.

J'en profite pour féliciter les gagnants des différents prix remis à Boréal :
Jacques-Brossard : Vic Verdier 
Solaris : Jean-Louis Trudel et Natasha Beaulieu (mention)
Concours d'écriture sur place : Élodie Daniélou et Dave Côté

Boréal/Aurora :
Meilleur roman: Élisabeth Vonarburg: Hôtel Olympia (Alire)
Meilleure nouvelle: Joël Champetier: « Pour son œil seulement » (Solaris 192)
Meilleur ouvrage connexe: Solaris: Revue, éd. Joël Champetier
Création artistique audiovisuelle: Émilie Léger (Couvertures, 6, chalet des brumes (Les Six Brumes); Dix ans d’éternité (Les Six Brumes); Petits démons (Les Six Brumes), etc.)
Fanédition: Clair/Obscur: (fanzine) – www.revueclairobscur.ca

Quelques albums intéressants sur le congrès :
Charles Mohapel
Démie Lecompte

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Ce mercredi avait aussi lieu l'événement COOP ÉTS, organisé par Josée Lepire et Billy Robinson. Sébastien Chartrand, Jonathan Reynolds et moi avons passé un bon moment à l'ÉTS, comme l'illustrent clairement ces images :
Merci beaucoup pour l'invitation ! D'ailleurs, la COOP est maintenant dépositaire de la revue Brins d'éternité, comme on peut le lire ici.


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Finalement, Frédérick et moi venons de recevoir une revue dans laquelle nous avons tous deux publié (je ne sais pas si je l'ai déjà écrit ici, mais nous nous amusons à cumuler le plus grand nombre de "publications conjugales" en périodiques possible). Mais nous sommes loin d'être seulement deux au sommaire de ce 122e numéro d'XYZ à la thématique originale, dirigé par David Dorais. 22 auteurs ont en effet écrit autant de textes que le tarot compte d'arcanes principaux. Sont entre autres présents : Gaëtan Brulotte, Martine Desjardins, Éric Gauthier, Karoline Georges, Louis-Philippe Hébert et Élisabeth Vonarburg.

jeudi 7 mai 2015

Une rencontre d'auteure particulière

Ces dernières semaines, les rencontres d'auteur se sont multipliées, ce dont je ne vais certainement pas me plaindre. L'une d'entre elles était particulièrement chère à mes yeux : alors que je rencontre normalement des adultes et des jeunes adultes (comme mes livres s'adressent aux 15 ans et plus), j'ai eu la chance de faire connaissance avec trois classes de cinquième et de sixième année de l'école Dominique-Savio. 

L'invitation provenait de Nancy Cadotte, qui fut (il y a dix-sept ans déjà) ma professeure. Professeure qui m'a encouragée à écrire un roman... le premier que j'ai terminé de ma vie ! Nancy a donc joué à l'époque un rôle clef dans mon jeune parcours d'aspirante-auteure... et, 17 ans plus tard, je m'aperçois encore une fois que ça valait la peine de persévérer dans cette voie. Comme quoi les encouragements, à certains moments de notre existence, peuvent être déterminants. Quelques clichés en guise de souvenir de cette belle rencontre au cours de laquelle j'ai parlé d'écriture (il y avait d'ailleurs des aspirants-auteurs dans la salle !) :

 

mercredi 6 mai 2015

Congrès Boréal et lancement


Plus que quelques jours avant le congrès Boréal ! L'événement commencera sous le signe des festivités avec le lancement de Bizarro, anthologie de La maison des viscères et du 41e numéro de Brins d'éternité. La soirée du 8 mai, contrairement au reste du congrès, se déroulera à la Maison des écrivains (3492 avenue Laval, Montréal) à partir de 18h30. 

La soirée débutera avec la remise du Prix Jacques-Brossard ainsi qu'une lecture d'Esther Rochon et sera suivie du lancement collectif de Bizarro et de Brins d'éternité. Clair/obscur sera aussi présent. L'entrée est gratuite. On vous attend !


vendredi 1 mai 2015

Salon du livre de Manawan

Comme je l'ai déjà mentionné ici, j'ai eu la chance d'être invitée la semaine dernière au mini-salon du livre de Manawan (en atikamekw : lieu où l'on ramasse des œufs). Bien entendu, j'ai profité de l'occasion pour découvrir ce village au cachet indéniable, construit aux abords du lac Métabeskéga (qui signifie "savane qui sort d'une baie" et qui pourrait s'expliquer par le fait que le lac était souvent parsemé d'îles flottantes formées de matériaux végétaux que les vents détachaient des rives. L'un des surnoms du lac est d'ailleurs le "lac des tombeaux"...). Endroit propice pour un salon situé sous la thématique de l'horreur, donc !). Mais les lieux n'avaient rien d'effrayant, bien que l'on m'ait raconté des histoires de fantômes d'enfants qui hanteraient prétendument l'école... Au contraire, le village était particulièrement charmant lorsque je l'ai visité à l'aube, en ces balbutiements du printemps. Voyez par vous-même :
 La longue route de terre (85 km) qui conduit à Manawan.
 Le (très beau) point de vue de l'auberge (à l'extrémité sud de Manawan) sur le village et le lac Métabeskéga.
  Descente vers le village...
  La petite église de Manawan, entourée de conifères.

Marque de partisanerie sportive ? Bon nombre d'atikamekws rencontrés étaient de fervents supporteurs des Canadiens.
L'un des nombreux "chiens dormeurs de perron" croisés lors de ma promenade.

Et, bien sûr, le Salon du livre à l'école Otapi. Merci à Thérèse Ottawa pour les photos de l'événement !
 À droite, l'auteur Étienne Poirier, aussi organisateur du salon
 
Sans contredit une belle initiative qui fêtait, si ma mémoire est bonne, sa treizième (tiens, tiens !) année... Ce fut un plaisir de rencontrer étudiants et lecteurs à Manawan. Je me souviendrai de l'enthousiasme des élèves, dont plusieurs avaient même écrit leur propre nouvelle d'horreur. Comme quoi les abords du lac Métabeskéga n'ont pas fini d'inspirer les esprits !