jeudi 31 octobre 2013

Les murmurantes


Deuxième et dernière surprise pour l’Halloween, soit un récit d’épouvante dans l’esprit de la fête des monstres ! L’initiative est de la journaliste Rachel Graveline, qui a demandé à trois auteurs d’horreur, Jonathan Reynolds, Frédéric Raymond et moi-même, de lui faire part de l’une de nos peurs... Alors, bon voyage, si j’ose dire, en Alaska, dans l’une de ses nombreuses roadhouses hantées après la ruée vers l’or...




Meier’s Lake Roadhouse, où se trame le récit


Joyeuse Halloween !

mardi 29 octobre 2013

Le Voyage insolite (émission du 28 octobre)


Wastburg / Cédric Ferrand


Wastburg est le premier roman du jeune auteur français Cédric Ferrand, qui demeure maintenant à Montréal. Il a visiblement écrit ce récit avant de s’installer au Québec, son style regorgeant d’argot français. Le procédé n’est pas désagréable, parvenant à insuffler à la fantasy de Ferrand un certain style « encanaillé ».

Difficile de résumer Wastburg, qui est, comme le fait remarquer l’éditeur en quatrième de couverture, « un roman à facettes ». Nous y suivons tour à tour une pléthore de personnages, le temps d’un chapitre, plusieurs d’entre eux faisant partie de la Garde. Car il faut savoir que Wastburg est une ville entre deux royaumes où pullulent les hors-la-loi qui obéissent à leurs propres règles. Plusieurs d’entre eux connaitront un sort peu enviable que l’auteur, qui ne fait définitivement pas dans la fantasy bon enfant, ne se gêne pas de dépeindre, ce qui n'était pas pour me déplaire.

Cela dit, la narration « chorale » de Wastburg a mis un certain temps à me convaincre, me donnant l’impression de lire tour à tour des fiches de personnages. Mon impression s’est précisée lorsque j’ai appris que Cédric Ferrand était le créateur de plusieurs jeux de rôles. Cependant, il est bien connu que les parties de jeux de rôles ne donnent pas nécessairement de bonnes histoires... Je n’irais pas dans ce cas-ci jusqu’à dire que Wastburg est un livre raté, mais la cohérence de l’ouvrage aurait sans contredit gagné à être resserrée. Dans le cas présent, nous nous contentons de visiter la ville en compagnie de gardes et de criminels (d’ailleurs, l’auteur ne semble pas à l’aise de dépeindre des personnages féminins, le seul d’entre eux étant esquissé en quelques pages, plutôt qu’en un chapitre comme de coutume), les protagonistes servant avant tout à exposer l’univers mis en scène. Univers intéressant, tout de même, que celui de Wastburg, porté de surcroît par un style rafraichissant et personnel. Mais cela ne suffit pas, à mon avis.

En ce sens, la finale, que j’espérais davantage liée aux personnages précédemment mis en scène, tombe un peu à plat et forme une section autonome, comme le sont en quelque sorte chacun des chapitres. Nous avons donc ici affaire à un projet qui, sous certains aspects, s’apparente davantage à un recueil de nouvelles sous le grand thème de « la crapulerie à Wastburg », recueil dans lequel les protagonistes pourraient interagir davantage entre les sections. Et puisque nombre de personnages sont savoureux (comme Wekter ou les jumeaux Berken et Fortig), c’est d’autant plus dommage de les côtoyer presque exclusivement le temps d’un chapitre...

Mais les amateurs de jeux de rôle apprécieront sans doute de faire revivre les protagonistes du livre au cours d’une partie, Wastburg proposant après tout un univers original et personnel, qui n’a rien d’ennuyant. En espérant relire Cédric Ferrand dans un projet plus distinct de son travail de scénariste de jeux de rôles !

vendredi 25 octobre 2013

6 à 9 des littératures de l'imaginaire (fantastique et compagnie)


Je vous avais annoncé une ou deux "surprises" pour l'Halloween, dont voici la première : Frédérick et moi participerons à un 6 à 9 horrifique le 2 novembre prochain, en compagnie d'une demi-douzaine d'auteurs de la région. L'événement est organisé par les Six brumes.



Description de la soirée, telle qu'elle se trouve sur l'événement Facebook :



       SAMEDI LE 2 NOVEMBRE, DÈS 18h
Au Zénob (171, rue Bonaventure, Trois-Rivières)


Venez vivre les littératures de l'imaginaire avec des auteurs de la Mauricie et quelques invités !


Au programme :

   - Rencontres d'auteur(e)s 
   - Dédicaces
   - Lecture de textes (avec musique)

   Les invités : 


- Valérie Bédard (nouvelles publiées dans la revue Clair/obscur)
- Joël Champetier (RESET, Le mystère des Sylvaneaux...)
- Sébastien Chartrand (L'ensorceleuse de Pointe-Lévy)
- Michel Châteauneuf (Bad trip au 6e ciel, La société des pères meurtriers...)
- Frédérick Durand (Le mausolée des matins blêmes, La maison au fond de l'impasse...)
- Mathieu Fortin (Cancer, Enraciné...)
- Ariane Gélinas (Le sabbat des éphémères, L'île aux naufrages...)
- Gabriel Thériault (Sombre héritage, Abîmes et souffrances...)



Les livres des auteurs ainsi que ceux des Six Brumes et de Patrick Loranger seront disponibles sur place.

Guillaume Houle des éditions Les Six Brumes sera aussi présent.


 



Alors, si vous êtes dans la région et n'avez rien à l'horaire ce soir-là, venez nous voir ! 

lundi 21 octobre 2013

En hommage aux Sélènes


Hier nuit, alors que Frédérick et moi revenions du Salon du livre de l'Estrie (d'ailleurs, je vous invite à aller lire les amusants comptes rendus de Patrice Cazeault, collègue auteur), la lune était immense dans le ciel, souveraine. Ce n'était pas à proprement parler une "superlune"comme celle du 23 juin dernier, mais la sensation de majesté était impressionnante. J'ai donc tenté de capturer quelques bribes de cette atmosphère fantomatique que la Sélène dispersait autour d'elle, réfléchissant le soleil au point d'éclairer une partie du ciel...

 
 

jeudi 17 octobre 2013

En terres alaskiennes


Après avoir visité Terre-Neuve en 2011, c'est l'Alaska qui a retenu notre attention, à Andrée-Anne et à moi, friandes de grands espaces, pour un voyage en 2013. À la suite de longues discussions, nous avons opté avec enthousiasme pour une visite par les routes, qui ne recouvrent pas la majorité de l'état, comme vous vous en doutez (plusieurs d'entre vous connaissent mon intérêt pour les cartes routières).

Aperçu de l'itinéraire retenu:
Il faut savoir que l'Alaska est une terre de contrastes, où, en automne, il peut neiger simultanément dans une zone et faire 8 degrés dans une autre, quelques kilomètres plus loin. Un exemple frappant consiste en ces rivières qui longeaient de part et d'autre les autoroutes, parfois gelées seulement d'un côté. Nous avons eu l'occasion d'expérimenter ces microclimats dès le premier jour, où nous avons roulé de Anchorage jusqu'à Fairbanks. Mais je laisse comme de coutume la place aux images:
L'automne à Fairbanks, à partir de la colline de l'université. Remarquez les couleurs d'automne, à dominance jaunâtre, et le nombre étonnant de feuillus. Nous sommes pourtant au 64e parallèle Nord !
North Pole, tout près de Fairbanks, la ville où les enfants états-uniens envoient leurs lettres au Père Noël. La ville est d'ailleurs toujours décorée pour l'occasion !
La Richardson Highway et ses chaînes de montagnes impressionnantes (c'est le moins qu'on puisse dire !) En bas, la "pipeline" qui achemine le pétrole de Prudhoe Bay, à l'extrême Nord de l'Alaska, jusqu'au port de Valdez, tout au sud. La "pipeline" épouse sommairement le tracé de la Richardson Highway.
 Matin aux teintes émouvantes à Paxson:
Montagnes avoisinantes...
... et le Matanuska glacier, l'Alaska en dénombrant plusieurs Comme vous voyez, c'était de circonstance, il neigeait:
La ville de Palmer, au charme typique de l'Alaska, avec ses incontournables montagnes et ses bâtiments dans le style "Klondike":
Nous avions été averties que les animaux étaient nombreux dans la région, mais à ce point... Et hélas, je n'ai pu dégainer à temps mon appareil chaque fois, mais voici un aperçu de la faune fourmillante:
 
 
 Mouflons... Comme les chèvres préfèrent vagabonder dans les hauteurs, c'est le mieux que j'ai pu faire.
Oui, un aigle ! Il "contemplait" le Homer's Spit, bande de terre de 7.2 kilomètres qui s'enfonce dans la mer...
Parlant de l'Homer's Spit:

Détour par Whittier, ancienne base secrète, avec son fameux tunnel ferroviaire de 4 kilomètres et son imposante bâtisse militaire abandonnée (datant de l'époque de la guerre froide). Si vous êtes curieux, je vous invite à regarder l'album dont le lien se trouve à la fin de ce billet.
Seward, ville portuaire au charme aussi typiquement alaskien:
Me voilà sur la plage (quand je vous disais que l'Alaska était une terre de contrastes !) d'Anchor Point, endroit le plus à l'ouest de l'Amérique du Nord désservi par le réseau routier:
Et quelques photos capturées dans les environs d'Anchorage et la ville même, véritable métropole de l'Alaska (elle dénombre presque 300 000 habitants, soit presque la moitié des résidants de l'état).
 Turnagain Arm  - au sommet
Centre-ville d'Anchorage, dont les rues sont dignes d'un jeu de Battleship (en parallèle, des chiffres, en perpendiculaire, des lettres).

Et si vous avez envie de poursuivre la visite : Alaska - 2013

lundi 14 octobre 2013

La saison des salons


Après le lancement du Sabbat des éphémères, voici que se profile le temps des salons du livre ! D'ailleurs, un immense merci à tous les gens qui sont venus au lancement conjoint du recueil et du 36e numéro de Brins d'éternité. Possible également que je poste un billet au sujet du lancement, si je retrouve mon appareil photo, malencontreusement perdu en direction de l'aéroport à destination de l'Alaska (dont je reparlerai bientôt !)
Mais pour l'instant, voici le détail de mes séances de dédicaces et tables rondes pour les salons du livre de l'Estrie et de Montréal :


Salon du livre de l'Estrie

Vendredi :
Le sabbat des éphémères : 15h à 17h - 18h à 21h (kiosque 13)

Samedi :

Le sabbat des éphémères11h à 17h (kiosque 13)

Dimanche :

Le sabbat des éphémères : 14h à 17h (kiosque 13)


Salon du livre de Montréal

Vendredi :

L'héritage et les influences du roman fantastique

Salle 5 de 15h30 à 16h45 - avec Stéphane Marsan, Jean Pettigrew, Jonathan Reynolds et Élisabeth Vonarburg

Le sabbat des éphémères : 20h à 21h30 (kiosque 456)


Samedi :

Transtaïga et L'île aux naufrages : 11h à 12h (kiosque 117)

Le sabbat des éphémères : 14h30 à 16h (kiosque 456)

"Dérives au bord de minuit", dans Solaris no 188 : 18h à 19h (kiosque 601)


Dimanche :

Transtaïga et L'île aux naufrages11h à 12h (kiosque 117)

Le sabbat des éphémères : 13h à 14h (kiosque 456)


Au plaisir de vous (re)voir !