jeudi 17 octobre 2013

En terres alaskiennes


Après avoir visité Terre-Neuve en 2011, c'est l'Alaska qui a retenu notre attention, à Andrée-Anne et à moi, friandes de grands espaces, pour un voyage en 2013. À la suite de longues discussions, nous avons opté avec enthousiasme pour une visite par les routes, qui ne recouvrent pas la majorité de l'état, comme vous vous en doutez (plusieurs d'entre vous connaissent mon intérêt pour les cartes routières).

Aperçu de l'itinéraire retenu:
Il faut savoir que l'Alaska est une terre de contrastes, où, en automne, il peut neiger simultanément dans une zone et faire 8 degrés dans une autre, quelques kilomètres plus loin. Un exemple frappant consiste en ces rivières qui longeaient de part et d'autre les autoroutes, parfois gelées seulement d'un côté. Nous avons eu l'occasion d'expérimenter ces microclimats dès le premier jour, où nous avons roulé de Anchorage jusqu'à Fairbanks. Mais je laisse comme de coutume la place aux images:
L'automne à Fairbanks, à partir de la colline de l'université. Remarquez les couleurs d'automne, à dominance jaunâtre, et le nombre étonnant de feuillus. Nous sommes pourtant au 64e parallèle Nord !
North Pole, tout près de Fairbanks, la ville où les enfants états-uniens envoient leurs lettres au Père Noël. La ville est d'ailleurs toujours décorée pour l'occasion !
La Richardson Highway et ses chaînes de montagnes impressionnantes (c'est le moins qu'on puisse dire !) En bas, la "pipeline" qui achemine le pétrole de Prudhoe Bay, à l'extrême Nord de l'Alaska, jusqu'au port de Valdez, tout au sud. La "pipeline" épouse sommairement le tracé de la Richardson Highway.
 Matin aux teintes émouvantes à Paxson:
Montagnes avoisinantes...
... et le Matanuska glacier, l'Alaska en dénombrant plusieurs Comme vous voyez, c'était de circonstance, il neigeait:
La ville de Palmer, au charme typique de l'Alaska, avec ses incontournables montagnes et ses bâtiments dans le style "Klondike":
Nous avions été averties que les animaux étaient nombreux dans la région, mais à ce point... Et hélas, je n'ai pu dégainer à temps mon appareil chaque fois, mais voici un aperçu de la faune fourmillante:
 
 
 Mouflons... Comme les chèvres préfèrent vagabonder dans les hauteurs, c'est le mieux que j'ai pu faire.
Oui, un aigle ! Il "contemplait" le Homer's Spit, bande de terre de 7.2 kilomètres qui s'enfonce dans la mer...
Parlant de l'Homer's Spit:

Détour par Whittier, ancienne base secrète, avec son fameux tunnel ferroviaire de 4 kilomètres et son imposante bâtisse militaire abandonnée (datant de l'époque de la guerre froide). Si vous êtes curieux, je vous invite à regarder l'album dont le lien se trouve à la fin de ce billet.
Seward, ville portuaire au charme aussi typiquement alaskien:
Me voilà sur la plage (quand je vous disais que l'Alaska était une terre de contrastes !) d'Anchor Point, endroit le plus à l'ouest de l'Amérique du Nord désservi par le réseau routier:
Et quelques photos capturées dans les environs d'Anchorage et la ville même, véritable métropole de l'Alaska (elle dénombre presque 300 000 habitants, soit presque la moitié des résidants de l'état).
 Turnagain Arm  - au sommet
Centre-ville d'Anchorage, dont les rues sont dignes d'un jeu de Battleship (en parallèle, des chiffres, en perpendiculaire, des lettres).

Et si vous avez envie de poursuivre la visite : Alaska - 2013

2 commentaires:

  1. Très beaux paysages, je n'ai jamais été friande des pays hivernaux mais je dois dire que je suis impressionnée. Ça donne (presque) envie d'y aller, eheh. Les montagnes sont à couper le souffle. Selon toi, qu'est-ce qui rend Alaska intéressant et unique? Que dire de la culture, si tu as eu l'occasion d'interagir avec les gens qui y vivent?

    RépondreSupprimer
  2. Merci beaucoup, Tina, venant d'une artiste visuelle de ta trempe, ton commentaire me fait encore plus plaisir ! C'est vrai que les montagnes sont vertigineuses, si majestueuses que les photos ne peuvent que difficilement leur rendre hommage. Pour répondre à ta première question, je dirais que les panoramas de l'Alaska la rendent unique, mais pas seulement : il y a cette étrange sensation d'être à la fois en territoire nordique et aux États-Unis qui est singulière. Sans oublier les microclimats de l'endroit qui en font un État complètement imprévisible, météorologiquement parlant. Et la latitude, si septentrionale que passé le cercle polaire, le soleil ne se couche pas pendant des semaines (ou ne se lève pas, selon les saisons). Les Alaskains étaient aussi très sympathiques, accueillants, et souvent amusés par mon accent, mon statut de voyageuse étant toujours évident après quelques phrases échangées ;) Bref, un voyage mémorable et pas seulement pour les amateurs de pays nordiques comme moi (l'été, le mercure avoisine les 20 degrés, tu apprécierais sans doute davantage) !

    RépondreSupprimer