dimanche 31 octobre 2010

Pour l'Halloween...


j'ai décidé d'offrir à ce blogue de nouveaux atours, un peu plus "personnalisés" que les précédents. Bien sûr, l'aspect général de cet espace demeure encore sujet à changement, mais j'ai pensé que ce jour était certainement l'idéal pour une... métamorphose.

mardi 26 octobre 2010

Freaks 05


Il me fait très plaisir de vous partager la superbe couverture du prochain numéro de Freaks, à paraître ce samedi.



En plus, une amusante vidéo promotionnelle est aussi disponible:




À surveiller aussi, une critique du numéro 04 de Freaks dans le prochain numéro de Brins d'éternité.

mardi 19 octobre 2010

À propos du Nanowrimo


Après avoir longuement hésité, j'ai décidé de ne pas participer officiellement au Nanowrimo cette année. Pourquoi ? Parce que l'événement ne concordait pas avec mes projets en cours, surtout avec la révision de mon recueil de nouvelles. J'ai néanmoins décidé de me donner un défi personnel : terminer les projets que j'ai listés à droite avant fin novembre. Quels sont-ils ? Le travail sur le recueil, que je viens de mentionner, ainsi que l'écriture d'un court roman, dont le quart est déjà rédigé. Je viens par ailleurs de terminer les corrections d'une novella, dont j'aurai sans doute l'occasion de vous reparler bientôt. Je me propose d'ailleurs de publier prochainement un billet sur les recherches que j'ai dû effectuer pour rédiger ce texte, qui se trame dans le Grand Nord !



samedi 16 octobre 2010

Bibliographie

Escalana (Les villages assoupis #3), Marchand de feuilles, 2014

Escalana (Les Villages Assoupis #1) d'Ariane Gélinas
Musicienne et collectionneuse de sonorités insolites, Abigail s’est exilée en Haute-Mauricie pour oublier un passé cruel. Lorsqu’un bruit singulier attire son attention près du village fantôme d’Escalana, elle décide de capturer cette vibration qui semble l’interpeller du fond des âges. Elle découvre alors une mine abandonnée au sud du Réservoir Gouin, à proximité de laquelle surviennent des événements inquiétants. Des enfants disparaissent dans les galeries, l’amnésie dévore les souvenirs, certaines personnes cessent de vieillir... Que recèlent réellement les souterrains d’Aven ? Et surtout, qu’est-ce qui a trouvé refuge dans les méandres obscurs de la mine ?

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L'île aux naufrages (Les villages assoupis #2), Marchand de feuilles, 2013

L'île aux naufrages (Les Villages Assoupis #2) d'Ariane Gélinas
Dans son manoir de l’île d’Anticosti, le comte Florian Moret se languit de rencontrer une femme de la trempe de son épouse décédée. Son souhait semble sur le point de se réaliser lorsqu’il rencontre une jeune femme au visage pâle. Esthète à la Huysmans, version forêt boréale, le comte rêve dès lors de la convier à une somptueuse soirée, de lui faire visiter son immense salle aux trophées. Mais que se passe-t-il dans cette fameuse baie qui a la forme d’un crochet à boucher ? La forêt qui la borde semble être habitée d’enfants sanguinaires. Qui survivra à l’étrange maladie qui se répand sur cette île où les bateaux ont tant de fois fait naufrage ? Un détour par le village fantôme de l’Anse-aux-Fraises, où poussent des plantes médicinales, semble inévitable. Mais est-ce que ces remèdes seront suffisants pour empêcher Florian Moret de succomber au mal ?

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Transtaïga (Les Villages Assoupis #1), Marchand de feuilles, 2012

Transtaïga (Les Villages Assoupis #1) d'Ariane Gélinas
Premier tome de la trilogie Les villages assoupis qui met en lumière des villages fantômes québécois, Transtaïga tisse le fil rouge entre les barrages hydro-électriques, les lacs anonymes et les hameaux à la limite de la ligne forestière. Pourvoiries, embarcations en écorce et haltes routières sont clouées dans le récit comme autant d'avertissements mystérieux.

Anissa travaille dans une pouponnière de huskies à la lisière de la route Transtaïga quand Annun, son chien de tête, s’attaque à Léonie, l’orgueilleuse vétérinaire. Ce geste d’Annun semble ouvrir une brèche dans la vie d’Anissa ; elle monte alors dans sa vieille Lincoln, en direction de la route de la Baie James. Elle souhaite ainsi rejoindre le village fantôme de Combourg, fondé par sa grand-mère.

Ce roman que l’on traverse comme une étrange enquête chamanique nous offre une méditation sur les limites de l’ambition dans un environnement où chaque hésitation met la vie en péril et chaque erreur est jugée par la nature. Avec sa narration crépusculaire teintée de fantastique, Ariane Gélinas nous montre comment le passé garde ses secrets et comment l’horreur du quotidien s’incarne parfois dans le simple fait d’être héritière. Elle met en scène les leurres réels et chimériques qui parfois nous enchantent, parfois nous amènent à notre perte.

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Le sabbat des éphémères, Les Six brumes, 2013

Le sabbat des éphémères d'Ariane Gélinas
Un labyrinthe fluctuant au cœur de Montréal, des enfants mort-nés qui ensemencent un jardin, des êtres amphibies qui survivent dans un château médiéval... L’appel du désert près des oasis de Meira, le spectre d’une jumelle qui vit dans une penderie ou encore une femme qui tisse le fil des destinées dans une usine désaffectée… Le sabbat des éphémères explore ces mondes parfois sombres, souvent insolites, toujours portés par une plume précise et personnelle. À la croisée du fantastique et du gothique, avec quelques incursions dans la science-fiction, Le sabbat des éphémères propose treize escales dans l’imaginaire atypique d’Ariane Gélinas, qui nous offre ici ses meilleures nouvelles. Autant d’éphémères qui vous convient à un sabbat endiablé!

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L'enfant sans visage, éditions XYZ, 2011

L'enfant sans visage d'Ariane Gélinas
Seuls quelques milliers d’insulaires, au Groenland, ont survécu à la guerre bactériologique qui a dévasté la Terre. Deux d’entre eux, Henrik et Camilla, se rendent à Nuuk, la capitale, pour faire subir une importante opération à leur jeune frère de dix mois, né sans visage. Bientôt, ils feront la rencontre d’êtres mystérieux, les amalgames, que la fonte des glaces a tirés de leur hibernation prolongée.

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Bibliographie (nouvelles) :

47. « La teinte du ciel », Solaris no 192, automne 2014
46. « Dans la forêt somnambule », 6, chalet des brumes, Les Six brumes, 2014
45. « En attendant Ahmès-Néfertary », Anthologie Dimension Antiquité, Rivière Blanche, 2014
44. « Demi-deuil », Anthologie Crimes à la librairie, Éditions Druide, 2014
43. « Épitaphe », Le Sabord no 96, Automne 2013
42. « Dérives au bord de minuit », Solaris no 188, Automne 2013
41. « Après l'oubli », Virages no 64, Été 2013
40. « La mémoire ensevelie », Anthologie Dimension Préhistoire, Rivière Blanche, Juin 2013 / publiée dans une version différente dans Brins d'éternité no 38, Printemps 2014
39. « Du sang sur le lichen », XYZ no 114, Été 2013
38. « Les glaces éternelles », Brins d'éternité no 34, Hiver 2013
37. « Cinq compagnes pour la cigale », Alibis no 45, Hiver 2013
36. « L'Anse-aux-louves », Zinc no 28, Hiver 2013
35. « Lueurs froides » "Exodes", Anthologie de La Maison des viscères, Automne 2012 -- édition limitée
34. « Aux carrefours invisibles », Clair/obscur no 10, Automne 2012 -- avec Carmélie Jacob
33. « Reflets anthracite », Virages no 61, Automne 2012
32. « La fosse aux songes », Dissonances no 22, Mai 2012 ; Clair/obscur no 10, Automne 2012
31. « L'ascendance des sélènes », Clair/obscur no 09, Printemps 2012 -- avec Guillaume Voisine 
30. « L'envers du labyrinthe », Solaris no 182, Printemps 2012
29. « Memento Mori », Moebius no 132, Hiver 2012
28. « Quand les pierres rêvent », Solaris  no 181, Hiver 2012
27. « Amarante », Anthologie Agonies, La maison des viscères, Automne 2011
26. « Ophélie aux origines », Le Sabord no 90, Automne 2011
25. « Le Lac du Fou », Alibis no 40, Automne 2011
24. « Le jeu des âmes mortes, Asile no 05, Printemps 2011
23. « Cartographie de la cruauté », Clair/obscur no 8, Hiver 2011
22. « Ombres jumelles », Solaris no 177, Hiver 2011
21. « Des échos sous la banquise », Zinc no 22, Hiver 2011
20. « Les spectres du souvenir, Au carrefour invisible, Un tranquille vertige, Entrée interdite », dans Matière Brute, recueil du Symposium d'écriture de la SEM, 2010
19. « Lieux de passage », Virages no 54, Hiver 2011
18. « Haute surveillance », Freaks no 5, Automne 2010
17. « L’heure bleue », Asile no 03, Été 2010
16. « Dans la cité scarifiée », Le Facteur : au service des lettres, Vol. 3, no 2, Été 2010
15. « Vert de nuit », Lapsus, Printemps 2010
14. « Discours de l’artifice, Indispositions no 02, Mars 2010
13. « Lupercalia » (avec Guillaume Voisine, Pascale Raud, Philippe-Aubert Côté et Mathieu Fortin), Solaris no 173, Hiver 2010
12. « L’écaille et l’épiderme », …Lapsus no 19, Octobre 2009
11. « Le dernier-né », Indispositions no 01, Septembre 2009
10. « Noir festin », Asile no 01, Été 2009
9. « La fille de Tantale », Galaxies Hors série no 01, Printemps 2009
8. « Au-delà des dunes », Katapulpe no 7, Printemps 2009
7. « Les horizons immobiles », Main Blanche, Janvier-Février 2009
6. « Les immatériels », Asile no 0, Automne 2008
5. « Zeitnot », Solaris no 168, Automne 2008
4. « Avant l'aube », Zinc no 15, Automne 2008
3. « Néva », Main Blanche, Janvier-Février 2008
2. « Mère Matière », Brins d'éternité no 17, Automne 2007
1. « Le spectre interne », Brins d'éternité no 16, Été 2007

Sous le pseudonyme de Hérélys Deslandes :

7. « In Absentia », Brins d'éternité no 05, Printemps 2005
6. « Requiem d'automne », Horrifique no 42, Janvier 2005
5. « Le sabbat des éphémères », Le Calepin jaune no 04, Décembre 2004
4. « Mortellement tienne », Le Calepin jaune no 02, Juin 2004
3. « La culpabilité des anges », anthologie Anges brisés ou l'amour des jumeaux, L'Orchestre fantomatique, 2004
2. « Chanson pour l'oubli », Pandémonium no 01, mars 2004
1. « Un souffle de soufre », anthologie Au travers du labyrinthe, ActuSF, 2004


Bibliographie (articles) :


« Espaces de la revenance », 2014 (essai) (détails à venir) (à paraître)
« "À quoi bon ?" ou Nietzsche et le néant de vivre », Indispositions no 03, Été 2012
« Jean Rollin, "cinéaste-écrivain" ou la quête du point de rencontre entre le réel et l’imaginaire » Brins d'éternité no 32, Printemps 2012
« Identité trouble : manifestations littéraires du double », Postures no 14, Automne 2011
« Le mythe Radcliffe dévoré vif », Brins d'éternité no 30, Été/Automne 2011
« Le chant des possibles ou le "Post-livre" », Postures no 12, Automne 2010
« Le cadre invisible », Brins d'éternité no 26, Printemps 2010
« Le Fléau des farfadets », Postures no 11, Printemps 2009

Et des critiques dans la revue Brins d’éternité (2008- ) Le Sabord (2011-) et Solaris (2012-)

mercredi 6 octobre 2010

Retour à la cité infernale


Quelques-uns d'entre vous savent que j'ai déjà codirigé, en 2004, un fanzine consacré aux arts déviants. Pandémonium était né d'une initiative d'Amélith Deslandes et de moi-même, à la suite du constat que les publications s'intéressant au fantastique et à l'horreur étaient peu nombreuses. En effet, Nocturne n'existait pas encore, et Horrifique publiait exclusivement des nouvelles dans ses pages. De notre côté, nous souhaitions donner une tribune à la fois aux auteurs et aux artistes visuels, en ne négligeant pas le cinéma, le tout sous une présentation aussi soignée que possible. Je n'avais que très peu d'expérience en montage à l'époque, ne possédant que les connaissances acquises dans un cours d'informatique pendant mes études en Techniques de la documentation. Mais j'avais décidé de tenter le coup, en espérant que la revue s'améliorerait à chacune de ses parutions. Dès le départ, nous avions décidé d'inviter des artistes reconnus à participer, dont l'art "déviant" se rattachait à notre projet (je précise qu'à l'époque, je ne connaissais pas encore le site "Deviant art", l'appellation du fanzine n'étant pas inspirée de ce site). C'est ainsi qu'après quelques semaines, nous avons récupéré chez l'imprimeur (L'imprimatec, à Trois-Rivières, hélas aujourd'hui fermé) les copies de notre premier opus, qui s'inscrivait sous la thématique de "L'art perverti".


Au sommaire, nous étions fiers d'accueillir la nouvelle "Trompe-l'oeil", de la talentueuse Serena Gentilhomme, ainsi qu'"Essence de térébenthine", de Jaime. Des nouvelles de Vanessa Duval-Gagné, d'Amélith et de moi-même, complétaient la section fictions. Nous avions aussi réalisé des entrevues avec Jeannick Fur et Shiba, artistes graphiques originaux. Finalement, un article sur Dario Argento, signé par Amelith Deslandes, terminait cette première livraison de Pandémonium, superbement illustrée par Estelle Valls de Gomis (fondatrice du fanzine Le Calepin jaune et de la maison d'éditions du même nom) et Joanie Gélinas. Et que dire de la magnifique couverture, de Andy Julia, qui illustrait parfaitement la thématique de "l'art perverti" ? Nous étions ravis.


Il n'était donc pas évident de se surpasser après ce premier numéro prometteur. Je pense toutefois que nous avons réussi le pari avec la parution suivante, placée sous le thème des "Cauchemars". Sous une couverture effrayante, de Spookx, ce numéro comportait d'excellentes nouvelles, de Carole Grangier (nouvelliste qui a publié par la suite dans plusieurs anthologies), Stygma Bennett, Sébastien Clarac (le bien connu rédacteur en chef de Station fiction), Estelle Valls de Gomis et Christian Simon. Sans oublier le fameux "catalyseur de cauchemars", qui rassemblait des cauchemars, illustré par ma talentueuse meilleure amie, Joanie Gélinas (l'une de ses expositions est d'ailleurs en cours en ce moment, à la microbrasserie le Trou du diable, à Shawinigan). Ces rêves retors provenaient du site de Sandra Montant, "collectionneuse de rêves", aussi interviewée dans ce numéro. Un entretien avec Fabrice Lavollay était également au sommaire, permettant de découvrir les réalisations énigmatiques de cet étonnant artiste. Des illustrations d'Estelle Valls de Gomis, Joanie Gélinas, Zemena et Michel Lacombe accompagnaient les textes au sommaire. Avec ce numéro, nous commencions d'ailleurs à avoir de fidèles lecteurs, au point d'effectuer un second tirage. 


Pour notre troisième parution, nous avions retenu l'inspirante thématique "Hantises". Nous étions enchantés d'accueillir au sommaire des auteurs de fantastique renommés, tels que Claude Bolduc, Serena Gentilhomme et même Anne Duguël ! Une fiction de Lady Tamara (jeune auteure de talent qui signe désormais sous le nom de Syd T. Gray) était aussi au sommaire. La couverture de Chixor, avec ses nuances de brouillard bleutées, donnait le ton, dès le départ, de cet opus placé sous le signe des spectres. Quoi de plus adéquat dans ce cas que de réaliser un entretien avec l'auteur Jérôme Noirez, "collectionneur de photographies hantées", gracieusement reproduites dans nos pages, ainsi qu'une interview avec le conservateur d'un musée fort particulier, le "Surnatéum", s'apparentant à un Cabinet de curiosités occultes ? Je m'en voudrais également de ne pas souligner l'article sur les spectres au cinéma qu'avait signé Julien Fleury dans ce numéro, ainsi que la contribution très appréciée de nos illustratrices : Joanie Gélinas, Mystouche, Zemena et Estelle Valls de Gomis.


La quatrième et dernière parution de Pandémonium s'articulait pour sa part autour de la thématique des "Poupées". Sous une couverture énigmatique de Jaime, le numéro possédait un sommaire dont nous étions très fiers, accueillant des auteurs comme Valérie Frances, Franck Ferric (qui a publié plusieurs nouvelles depuis), Frédérick Beck, Jérôme Noirez, Amelith Deslandes, Caroline Lacroix (bien connue des lecteurs de Brins d'éternité) et Fabienne Leloup, dont le roman Soie sauvage m'avait charmée à l'époque. Deux entretiens étaient aussi au programme, l'un avec Miss Cal, artiste graphique à l'univers très personnel, l'autre avec le créateur des Autopsy Babies, poupées pour adultes à ne pas mettre assurément entre toutes les mains... Finalement, les textes au sommaire étaient illustrés par Mystouche, Lyssoria, Amarylia, Jérôme Noirez et Marie-Ève Comtois, collaboratrice des éditions Les 6 brumes.

Les aléas de l'existence nous ont obligés à mettre fin à Pandémonium après quatre parutions, alors que nous avions déjà lancé des appels à textes pour les numéros suivants, sous les thématiques "Numéro noir", "Aliénations" et "Correspondances". Amelith a néanmoins continué ses projets de son côté, faisant paraître deux recueils de nouvelles, un premier, Loges funèbres, chez Nuit d'avril, et un second, Chair et tendre, chez La Madolière. Un troisième est en préparation. Quant à moi, mon intérêt pour l'édition de revues m'a amenée à collaborer à Brins d'éternité, comme plusieurs d'entre vous le savent déjà. Mais j'avais envie de vous partager ici ma première expérience avec le fanzinat.

J'en profite pour remercier Gabrielle Leblanc et Frédérick Durand, mon cher complice, qui ont publié récemment des billets sur Pandémonium. Merci de me rappeler que ce projet, bien qu'éphémère, a été en son temps apprécié.