Les habitués le savent, le samedi est toujours la journée la plus chargée à Boréal. Et avec plus de 15 activités à l'horaire (sans compter les séances de dédicaces), nous ne doutions pas que l'ensemble serait fort animé. D'ailleurs, beaucoup de gens étaient sur place ce matin-là dès l'ouverture, pour assister au premier panel dans la Salle Nicolet,
La fantasy au Québec après Potter, qui débutait à l'heure matinale (pour un samedi) de 9h30. Mais bon, il y avait de quoi se déplacer, avec la présence des panélistes
Élisabeth Vonarburg (animatrice),
Dominic Bellavance et Julie Martel. Quelques images :
Salle Nicolet, 10h30 à 11h30 :
La collection fantasmée. Une discussion riche en découvertes à laquelle j'ai assisté avec intérêt. Le tout animé par le talentueux Alain Ducharme, en compagnie des panélistes
Frédérick Durand,
Claude Lalumière et René Walling, tous connaisseurs de livres rares et du milieu de l'édition.
(photo de É. Vonarburg)
En parallèle, dans la salle Saint-François se tenait le panel Women in fiction, women on fiction. Et il y avait de quoi être fier de rassembler autant d'invitées de marques à la même table. La preuve :
Salle Nicolet, de 11h30 à 12h30 :
Une SF au présent. Une table ronde animée par Carmélie Jacob, comme toujours habile avec cet exercice, en compagnie d'invités un peu moins connus des Boréaliens :
Blais et Casséus (qui y faisaient leur première visite), Jean-Pierre April (qui faisait un retour au congrès après plusieurs années d'absence) et Jean-Pierre Laigle, cette fois-ci un habitué, qui vient de France chaque année spécialement pour l'événement.
Images en direct :
En simultané, la maison d'édition les
Six brumes soulignait ses dix ans d'existence, en faisant à la fois une rétrospective et un lancement, soit celui de
Flyona de
Caroline Lacroix.
Après le dîner, les tables rondes reprenaient de plus belle, avec, encore une fois, deux discussions attrayantes en parallèle. Pour ma part, le choix s'est imposé de lui-même, puisque j'étais une des participantes de
Quand le fantastique se mêle à l'érotisme (14h00-15h00), en compagnie de
Natasha Beaulieu,
Frédérick Durand et
Jonathan Reynolds (animateur). Avec un tel sujet, la discussion ne pouvait que se faire frivole par moments ! En tout cas, la table ronde fut bien amusante et instructive, ce qui n'a pas été sans me ravir. Quelques clichés qui rendent bien compte de l'ambiance :
Pendant que nous discutions érotisme et fantastique, l'humour était à l'honneur dans la salle Nicolet, lors de la table ronde
L'imaginaire et l'humour : un mariage voué au divorce ? L'ensemble avec des connaisseurs en la matière, soit Joël Champetier, Jean-Pierre April, Alain Ducharme et
Dominic Bellavance (animateur). Remarquez l'air sévère des participants sur cette image, qui contraste avec le thème :
Notre invité d'honneur, Joël Champetier, à gauche, ainsi que Jean-Pierre April, Alain Ducharme et
Dominic Bellavance :
Salle Nicolet, 15h à 16h :
Plume élégante ou fond substantiel ?, avec Carmélie Jacob (animatrice),
Frédérick Durand,
Yves Meynard,
Pascale Raud et Daniel Sernine. Juste l'énumération (les gens présents comprendront le gag !) avait de quoi m'attirer ! J'étais cependant dans l'autre salle en ce moment-là, pour une séance de dédicaces en compagnie de la sympathique
Natasha Beaulieu. Mais mes collègues et amis du comité d'organisation ont rapporté quelques images que je vous partage :
On discutait cinéma pendant ce temps dans la Salle Saint-François, lors de la table ronde
Fantastic Flicks. Une discussion animée par
Christian Sauvé, avec Éric Bilodeau et René Walling. Extrait :
16h00-17h30, salle Nicolet. Cadavres instantanés : le jeu. Les intéressés étaient conviés à un jeu sous forme de cadavres exquis, animé par Guillaume Houle, avec son dynamisme habituel. Voici quelques-uns des participants au jeu, ainsi que l'animateur :
Et, dans la Salle Saint-François, "le mini-colloque" allait bon train. Avec Lisa Brajic, Gillian Benson et Nicolas Serruys.
Ensuite, tout le monde s'est dirigé vers la Salle Nicolet, pour la remise des
prix Solaris et
Jacques-Brossard. Le prix Solaris a d'abord été remis à Josée Lepire, par Daniel Sernine, un des trois jurés de cette année (avec
Pascale Raud et
Dave Côté).
Voici l'heureuse lauréate :
Quant au prix Jacques-Brossard, il a été décerné à Héloise Côté, pour
La tueuse de dragons. Rappelons que les deux autres finalistes étaient
Claude Bolduc, pour
Entre les bras des amants réunis et David Dorais, pour
Le cabinet de curiosités. Le jury était cette fois composé de Valérie Bédard, Martine Desjardins, Alain Ducharme,
Pierre Labrie et Simon Laperrière. Voici donc Héloise Côté lors de la cérémonie :
Félicitations aux lauréates et aux finalistes !
Petite pause pour le souper et reprise des activités à 19h. Dans la salle Nicolet, c'est l'heure de
Fantastiques Alibis, avec
Jonathan Reynolds (animateur),
Geneviève Blouin et François-Bernard Tremblay. Alors que la quasi totalité de nos participants se sont présentés à leurs tables rondes respectives, ce panel eut un peu moins de chance que les autres. En effet, deux des panélistes n'ont pu, pour de bonnes raisons, prendre part à la discussion. Pour prêter main-forte à l'animateur et à
Geneviève Blouin, François-Bernard Tremblay (que nous remercions) a donc offert de participer à la table ronde. D'ailleurs, la discussion était bien intéressante, menée par des connaisseurs de noir et de polars, dont
Jonathan (qui a publié dans le dernier
Alibis),
Geneviève (gagnante du
prix Alibis 2011) et François-Bernard (dont la revue
Clair/obscur publie régulièrement des textes noirs et policiers).
Quelques images éloquentes :
Dans la salle Saint-François se tenait en parallèle le lancement du plus récent roman de Joël Champetier : Reset : le voile de lumière. Au cours de ce lancement chaleureux, Joël a lu un extrait de son roman, tout en répondant aux différentes questions de l'auditoire. Un très bon moment, qui m'a donné hâte de lire Reset !
Quelques clichés des festivités :
(photo de É. Vonarburg)
Salle Nicolet, 20h00 à 21h00. Lectures publiques.
Quatre lectures de cinq auteurs. Un moment mémorable. Dans l'ordre :
(photo de gauche : É. Vonarburg)
En simultané, la salle Saint-François présentait
La littérature jeunesse est-elle victime de son succès ?, avec les panélistes
Geneviève Blouin, Joël Champetier et Julie Martel. La discussion était animée par
Pierre-Luc Lafrance.
Aperçu visuel :
Et, pour terminer agréablement cette journée du samedi, quoi de mieux que
Discussions par la bande annonce de
Christian Sauvé ? Cette année comme les précédentes, la présentation fut un succès. Notons aussi la bonne idée de l'animateur d'offrir des sucres d'orge à l'auditoire, pour l'aider à visionner certaines bandes annonces plus douteuses que les autres ! Comme dans le cas de
Lost Myths, je ne pouvais malheureusement pas prendre de photos, compte tenu de la pénombre. Bref, une présentation de qualité, sans temps morts, et avec beaucoup d'éclats de rires.
La suite, soit la journée du dimanche à Boréal, lors de mon prochain billet !