mercredi 3 janvier 2018

En cette année qui s'amorce

Mes souhaits de bonne année sont un peu tardifs pour cause de maladie… et comme il y avait encore plus de lichen amassé ici que d'ordinaire (soyons de saison : de congères), j’ai eu du mal à retrouver le passage jusqu’à ce blogue. C’est l’une des raisons qui m’ont amenée au constat (avec moins de 10 billets publiés en 2017) qu’Interférences gagnerait à changer légèrement de forme. Ce qui sera fait au cours du prochain trimestre; en attendant, le plus important : BONNE ANNÉE 2018!

Après réflexion, j’ai décidé de me prêter au jeu du texte à la fois rétrospectif et prospectif en cette année qui s’amorce. Je tiens d’emblée à souligner comment 2017 fut fertile en événements mémorables et en rencontres touchantes. Mais je veux aussi circonscrire les aspects à parfaire, à présent que je travaille – du moins jusqu’à l’hiver 2019 – à mon compte.

ÉTUDES, ENSEIGNEMENT
2017 m’aura permis non pas de retirer une aiguille profondément fichée dans la plante du pied, mais une roseraie au complet. J’ai en effet soutenu ma thèse le 8 décembre dernier. Ceux qui ont mené à terme des études de troisième cycle savent à quel point c’est éprouvant, exigeant, stressant. Oui, il est gratifiant de compléter un projet qui s’est échelonné sur de longues années; cinq et demie en ce qui me concerne. Mais l’épreuve, colossale, s’étire sur des mois et des mois (et des mois), parfois entrecoupés par des charges de cours, ce qui hausse le niveau de difficulté. Je peine pour l’instant à croire que les études appartiennent à une époque révolue : c’est néanmoins le cas. J’aurai eu souvent la naïveté, en rédigeant ma thèse, de penser que je pouvais écrire des romans en même temps, à un rythme constant, ce qui fut une illusion perdue de plus (j’y reviendrai). À tout le moins, ma bourse scolaire achevée (la plupart des bourses de doctorat durent au plus deux ans, tandis que le minimum d’années pour réaliser une thèse est de quatre), j’ai dû me dénicher un (des) emploi(s) dans le domaine de l’enseignement – une charge de cours semble être à l’horizon en 2019 – mais surtout, dans le milieu de l’édition, qui me passionne.

ÉDITION
2017 aura vu la consolidation de mon intérêt pour le milieu du livre, plus précisément en ce qui a trait à la direction littéraire. Il y a plus de deux ans que je travaille pour la revue Le Sabord, qui fera paraître bientôt son prochain numéro, le 109 (sur la thématique « Réminiscences »). D’autres numéros sont bien sûr à venir en 2018, « Projections » (juin) et « Songes » (septembre). En parallèle à cette tâche, j’ai réalisé des contrats de direction littéraire et de réécriture çà et là, entre deux sous-chapitres de thèse.
En 2018, j’aimerais chercher plus activement des contrats de direction littéraire, qu’il s’agisse de prose, de poésie ou de textes plus près de l’essai. Une de mes visées au sens large est d’aider d’autres auteurs à parfaire leurs écrits. Bien sûr, j’apprécie de retravailler mes propres romans et nouvelles, mais je souhaite qu’environ la moitié de mon implication littéraire soit tournée vers l’autre. C’est pourquoi, pour une dixième année consécutive, je reprends mon chapeau de directrice artistique (et mes bouts de couvre-chef) d’éditrice et de directrice littéraire chez Brins d’éternité. Brins d’éternité qui  fera paraître son 50e numéro, déjà, dans le cadre du Congrès Boréal 2018 - sur la thématique Rétro/Futur... le nouveau logo vient tout juste d'être dévoilé.

Dans ce même ordre d’idées (épauler d’autres auteurs dans leur démarche littéraire), je poursuivrai mon implication à la Société des écrivains de la Mauricie, où je coorganiserai ce printemps – avec la talentueuse Maureen Martineau – le prix littéraire Clément-Marchand, qui vise à célébrer la découverte d’auteurs de la relève mauriciens et centricois.

CHRONIQUES, CRITIQUES
Toujours dans l’optique de contribuer au rayonnement des littératures de l’imaginaire, j’ai accepté, respectivement en 2016 et en 2017, d’être l’une des collaboratrices des périodiques Les Libraires et Lettres québécoises. Comme j’aime rédiger tant chroniques que critiques, ces mandats se poursuivront pour l’année à venir. De plus, ces publications sont des revues phares dans le panorama littéraire québécois et je suis on ne peut plus honorée d’y participer. En 2018, je souhaite continuer ces collaborations critiques avec de l’enthousiasme et une passion palpable… sans négliger l’écriture de fictions, toutefois.

ÉCRITURE
En 2017, j’ai délaissé un aspect qui me tient énormément à cœur. Oui, j’ai des excuses (voir les paragraphes précédents!). Je suis également allée quatre fois à l’étranger l’an dernier, le plus souvent pour des foires et festivals (France, Suisse, Belgique… Danemark pour le plaisir), ce qui a été forcément chronophage. Mais quand même. Il demeure qu’au cours des douze mois qui viennent de passer, j’ai écrit fort peu : trois nouvelles, pour être exacte, toutes des commandes. J’ai de surcroît échoué à compléter la réécriture de mon roman en cours, toujours en retravail.
Le constat est clair : ceci sera à mettre au premier plan désormais, car je tiens à avoir terminé le peaufinage de ce cinquième roman avant le dégel. Voilà ce qui ressemble le plus à une résolution dans ce billet. Quoique, il y en a une autre, importante : passer du temps avec mon entourage, notamment avec mon merveilleux complice, qui est en congé différé jusqu’en août. J’adore cette année (une à tous les quatre ans), ensemble, soudés, avec amis, félins (vous avez ici un aperçu de ce que je vois lors de TOUTES mes lectures avec de légères variations) et… projets créatifs. Frédérick, toujours aussi secret (et attachant!), finalise justement un roman des plus intéressants, à suivre… Si vous êtes curieux d’en savoir plus, il vient d’actualiser sa page aussi, juste ici.


Pour 2018, je vous souhaite – entre autres! – temps, effervescence et énergie. 
Merci de me lire.