Depuis la publication du billet du même nom (Le premier
Cabinet de curiosités documentaires), j'ai eu l'occasion de lire de nouvelles références, dont certaines m'ont semblé amusantes à partager. Les voici :
Forêts, sous la direction de Valeria Manferto de Fabianis, Éditions White Star.
Principalement utile pendant l'écriture d'une nouvelle qui se trame dans la jungle (vous connaissez mon affection pour les arbres), ce livre est aussi précieux pour n'importe quelle descriptions de forêts ou presque. En effet, l'accent est surtout mis sur les forêts pluviales (tropicales), la section sur les forêts tempérées étant moins développée. Cependant, bien que le texte soit rare, les images valent le détour. Je ne regrette donc pas d'avoir acheté ce livre à moitié démantibulé lors d'une vente de soldes à l'Université!
Mystères et énigmes, Irene Bellini et Danilo Grossi, Le Pré aux Clercs.
Reçu comme
service de presse pour l'émission Le Voyage insolite, ce livre m'a bien servi. Il offre un survol intéressant de plusieurs mystères, classés dans différentes catégories. Pour ma part, j'ai surtout retenu la partie "sites mystérieux", qui a servi de base à la réflexion derrière "Les carrefours invisibles", nouvelle coécrite avec Carmélie Jacob, à paraître dans le prochain numéro de
Clair/obscur. J'avais particulièrement été interpellée par l'une des caractéristiques de la cathédrale de Chartres, de la Grande Pyramide et du château de Castel del Monte : ils "sont placés selon un alignement précis". Fascinant, n'est-ce pas ?
Ultima Thulé, Jean Malaurie, Bordas.
Une autre référence "nordique", que je consulte de temps à autre, acheté à l'origine pendant l'écriture de L'enfant sans visage. Riche, Ultima Thule (qui n'est pas seulement le nom d'un groupe rock suédois) regorge de légendes inspirantes, comme celle-ci :
Les météorites : une femme céleste
Selon les indigènes, les saviksue (grands blocs de fer) se trouvent là depuis la nuit des temps, mais à l'origine, c'étaient une femme inuit, son chien et sa tante précipités du ciel par Tornarsuk (L'esprit du Mal). Ils disent qu'au début, la forme de cette "femme" faisait penser à une femme assise qui cousait, mais qu'à force d'être ébréchée constamment au cours des âges, la partie supérieure de son corps a disparu peu à peu et sa taille s'est réduite de la moitié ou du tiers. Il y a des années que sa tête s'est détachée et qu'un groupe d'esquimaux a essayé de l'emporter... On arrima la tête sur un traineau et le groupe prit le chemin du retour, mais alors qu'ils étaient à bonne distance du rivage, la glace de mer se brisa brusquement avec un grand bruit et la tête disparut dans l'eau, entraînant à la suite le traîneau et les chiens... Depuis cette époque-là, on n'a jamais essayé d'emporter autre chose que les fragments de la femme céleste.
L'architecture de Montréal : guides des styles et des bâtiments, François Rémillard et Brian Merrett, Café crème.
Moins une curiosité qu'un essentiel, je ne compte plus les fois où cet ouvrage m'a servi. Clair et précis, il est de surcroit bien illustré, étant d'un apport précieux lors de la description de bâtiments (ce que j'apprécie particulièrement... - rien de mieux pour créer des atmosphères inquiétantes ou étranges). En plus, si vous avez envie d'impressionner la galerie, avec des propos comme "le style néo-tudor est caractérisé par des fenêtres à meneaux et croisillons de pierre, des arcs surbaissés, brisés ou cintrés, et des bay-windows", ce livre est aussi pour vous ! Vous aurez même une idée de ce à quoi ressemble vraiment une fenêtre à meneaux et croisillons !
Et je lis en ce moment, pour deux nouvelles distinctes :
Je vous rassure, je n'ai pas l'intention d'écrire une histoire de volcans sous-marins ou de plongée au creux d'un volcan ! Partie 3 possiblement à venir, selon mes lectures futures...