Étrange, étrange marché aux puces V

Billet écrit en collaboration avec Frédérick.

Afin d'honorer la tradition hivernale (voir la série des "Étranges, étranges marchés aux puces" : I, II, III, IV et IV 1/2), nous nous sommes aventurés une fois encore dans les méandres d'un des rares marchés aux puces survivants, soit celui de Shawinigan (celui de Carignan venant d'ailleurs, au grand dam de Frédérick, de fermer).

Premier constat : l'affiche extérieure continue allègrement de se dégrader :

 Nous franchissons le seuil...

à nos risques, faisant fi des inévitables dangers...

Dont ce félin visiblement acariâtre, qui nous met en garde d'aller plus loin :

Mais, n'écoutant que notre bravoure, nous nous engageons dans les allées en tentant d'éviter les coups de pattes des animaux empaillés, dont cet imposant ours noir, musicien à temps perdu, coiffé d'une... tortue ?!

Après cette épreuve, il est temps de s'instruire :

Et de s'adonner à des achats plus pragmatiques :

MAIS c'est sans compter ce que recèle le deuxième étage, plein de (louches) promesses :

De figurines de saison, en équilibre précaire dans le désordre qui fait le charme de tels endroits :

... ou encore des têtes arrachées, déposées là comme si de rien n'était

Sous l’œil blasé de notre vieille tante Monique :

Et de oh - effroi - un certain clown qui fait subtilement son retour

Mieux vaut noyer ses angoisses dans la consommation effrénée de bandes dessinées fort recommandables :

 et avaler de grandes gorgées de Dow, "bières assassines" :

 

Pour aller finalement se réfugier au Coconut Bar, qui nous propose des décors familiers :

En espérant que cette balade atypique dans l'un des derniers marchés aux puces du Québec vous ait plu !

Ariane et Frédérick