Je m'étais promis en juin que je n'attendrais pas des années avant de retourner explorer des lieux abandonnés... et j'ai eu la joie, avec le même groupe d'amis que la dernière fois, de visiter un lieu pour le moins insolite : l'épave d'un cargo (dont je tairai le nom). Le bateau en question, abandonné depuis quelques années dans un port du Québec, subit lentement l'érosion, cette dernière étant visible de maintes façons. Voici donc une visite qui saura plaire, je l'espère, aux naufragés parmi vous!
Bienvenue à bord...
La section du cargo où étaient anciennement stockées les marchandises, dans laquelle faune et flore ont repris leurs droits :
Squelette de ferraille offert aux grands vents :
Nous gagnons ensuite les deuxième et troisième ponts, où sont situés lieux de repos, salle à manger et anciennes cabines du capitaine et de l'équipage :
Corridors ténébreux au programme, éclairés par les essentielles lampes de poche qui nous révèlent plusieurs obstacles. Nul doute, un certain nombre de personnes ont emprunté ces corridors au cours des années.
La poupe vue d'une cabine... et l'intérieur d'une autre cabine :
Ancien coin cuisine et son balai lévitateur :
Ancienne cabine de matelot aux murs verts... de gris.
Dernier pont, en direct du poste de pilotage et de ses machines depuis longtemps éteintes : Dead slow, on ne saurait mieux dire !
Des passagers ? Heure de départ du port encore indéterminée.
Wow! Juste wow! Mais ayant un beau-frère qui se spécialise en architecture navale (et nous raconte toutes les histoires d'horreur qui peuvent arrivés sur des bateaux ayant besoin de réparation), je sais pas si j'aurais osé monter à bord!
RépondreSupprimer... qui peuvent arrivER.. disais-je...
SupprimerC'était effectivement mémorable, la visite de l'épave va être difficile à battre pour de futures explorations ;) Cela dit, l'épave nous a paru sensiblement plus sécuritaire que le site de l'usine visité en juin (pas de trous dans les planchers, pas d'eau dans les cabines, plusieurs pièces encore intactes, etc.). Mais c'est certain qu'il faut être vigilant !
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