mardi 13 décembre 2016

Nouveautés automnales - 04


À quelques jours du solstice hivernal, il va de soi que j'utilise cet intitulé pour la dernière fois! L'automne 2016 continue d'être bien rempli, comme en témoigne mon activité discrète sur Interférences. Après le Salon du livre de Montréal, le dernier événement littéraire de l'automne fut, en ce qui me concerne, le lancement collectif du Sabord, le 29 novembre dernier.

Poste restante, collectif dont le sommaire regroupe plusieurs de mes nouvellistes favoris (Jean-François Chassay, Martine Desjardins, Jean Désy, David Dorais, Louis-Philippe Hébert, Suzanne Myre et Stéphanie Pelletier), et sur lequel j'ai beaucoup travaillé, est maintenant disponible en librairie. En plus d'être un bel objet, à l'instar de l'ensemble des publications du Sabord (la maison d'édition ne s'appelle pas Art le Sabord pour rien!), c'est un livre étonnant, aux genres et aux styles variés, pourvu d'un fil conducteur inusité (chaque auteur devait intégrer le lieu propre au texte qui précédait sa nouvelle, suscitant ainsi des résonances territoriales inattendues).


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Parlant du Sabord, j'aimerais diffuser ici les deux appels à textes en cours de la revue, sur des thématiques inspirantes :

« Écho » : Décrivez-nous ce phénomène qui réverbère les ondes sur le monde et les obstacles que le mur du son rencontre parfois. Ces traces fugitives, en filigrane, laissées par les gens, les souvenirs dont il ne subsiste que des résonances imprécises. Intéressez-vous à la transmission, aux répercussions des difficultés de communication qui jalonnent l’existence. Ou encore, célébrez les bruissements et les chuchotements, les sonorités assourdies par la distance. Explorez les clameurs des voix quasi inaudibles ou l’harmonie de la musique feutrée, de l’acoustique. Envoyez-nous vos textes sur ce thème avant le 15 février 2017.

« Silence » : Dépeignez les non-dits et le mutisme qui s’impose de temps à autre dans l’existence. Intéressez-vous au silence et à ses symboles, notamment en musique (la pause, le soupir, etc.). À l’absence de bruit absolue et à ses conséquences, au silence définitif de la mort, à l’aphasie. Révélez les secrets que l’on tait, les confessions et les conspirations qui, souvent, se terrent dans le clandestin. Décrivez la solitude de la parole disparue, le règne de l’indicible et des cris muets. Plongez dans une retraite où le silence est maître, dans le recueillement par-delà les murmures. Honorez la surdité, ce qui se cache derrière le vacarme. Envoyez-nous vos textes sur ce thème avant le 15 juin 2017.


Finalement, j'aimerais vous faire découvrir une initiative récente, mais déjà incontournable dans le milieu de la science-fiction et du fantastique québécois : la République du Centaure. En plus de rééditer des fictions brèves devenues introuvables, la République publie mensuellement un bulletin d'information complet et pertinent. À visiter!

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Comme je serai en vacances à partir du 23 décembre, j'ai bon espoir d'être en mesure de pouvoir repasser ici pour les souhaits de bonne année. Merci de suivre ce blogue, aux publications particulièrement sporadiques cet automne, et à bientôt.


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