mercredi 8 avril 2015

Projets printaniers

Peu à peu, je reprends le retard accumulé pendant ma première charge de cours, donnée cet hiver à l'UTA de l'UQTR. J'ai aimé cette expérience  - surtout dans le domaine de la création littéraire -, qui m'a montré que j'étais capable d'enseigner. Vais-je le faire éventuellement à temps plein? Je ne le sais pas encore, l'enseignement, bien que stimulant, demandant énormément de temps, de surcroît lorsqu'il s'agit d'élaborer la matière de nouveaux cours. Mais il est certain que je ressors grandie de ceci, même si, pendant des semaines, je n'ai pas été en mesure de progresser dans les projets littéraires. Avec le printemps qui s'installe - à vitesse tortuesque, soyons honnête - il va sans dire que l'envie de replonger dans l'écriture se manifeste. Et aussi celle de voyager... 

Déjà quatre mois depuis ma dernière escapade - brève, en plus - au New Hampshire. Et neuf depuis le voyage estival de 2014... Je ne tiens plus en place! C'est pourquoi j'ai prévu une virée en juin à la Baie-James (incluant bien entendu le village de Radisson) et une autre dans les environs des Monts Groulx et de Fermont (une préférence nordique se dessine... est-ce que quelqu'un est réellement surpris?). Fermont qui sera (tiens, tiens), à l'honneur dans le projet de roman que je commencerai ce printemps. Car les mois ont filé rapidement, et Escalana, mon dernier livre paru, célébrera en mai prochain - déjà - sa première année d'existence. J'alternerai donc les ultimes corrections du roman de la Basse-Côte-Nord dont j'ai déjà parlé ici (vous savez, celui qui porte le titre de travail Les cendres de Sedna) ainsi que d'une poignée de nouvelles à l'état embryonnaire qui se sont accumulées (ce n'est pas pour rien que mes parutions en format bref sont ces derniers temps rarissimes...) avec la rédaction du roman fermontois. Récit réaliste, cette fois, à saveur noire, plus près du polar que mes derniers projets (et plus urbain, oui oui). Et, sans surprise, j'avancerai comme de coutume le travail sur la thèse. Enfin, je verrai bien ce que le printemps apportera...

Une certitude, avec lui s'amène, outre le Congrès Boréal (où il est temps de s'inscrire et lors duquel sera lancé le no 41 de Brins d'éternité - détails à venir), le Salon du livre de Québec, auquel je prendrai part le samedi 11 avril. Cette fois encore au kiosque de Prologue (#96), de 15h à 16h, puis de 17h à 18h. Aurai-je le plaisir de vous y voir? De discuter avec vous de vos projets de voyages au... Groenland?


4 commentaires:

  1. J'ai hâte au Boréal, je m'ennuie!
    Et je comprends tout à fait ton impatience devant les projets qui ont dû être mis sur la glace. J'ai tellement hâte de pouvoir me lancer pour vrai dans mon roman policier!!!

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    1. Moi aussi, je m'ennuie de toi, Geneviève :)

      Et c'est vrai que c'est dommage de mettre de côté les projets plusieurs semaines, voire plusieurs mois, dont ton roman policier (roman que nous avons tous hâte de lire) ! Mais ça viendra, surtout que vous avez pris les dispositions pour que tu puisses écrire à long terme... Mais avec la fatigue des nouveaux parents, ça relève clairement de l'exploit (déjà que je suis assez fatiguée en général, chapeau à ceux qui ont des enfants et abattent les projets en même temps...). Bref, l'été amènera peut-être pour toi la possibilité de te lancer dans ce roman :) ? En tout cas, je te le souhaite très fort.

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    2. Ouais, moi aussi je le souhaite! lol!

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    3. :D Tu me tiendras au courant !

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