2016 ne fut certainement pas une année placée sous le sceau de la tranquillité, tant pour Frédérick que pour moi. À tout le moins, de ce tumulte ont émergé plusieurs projets, et j'espère qu'il en fut de même de votre côté ! J'en profite donc pour vous transmettre mes meilleurs souhaits de bonne année et pour faire un bilan entrecoupé de quelques fenêtres sur les projets de 2017.
ÉDITION, DIRECTION LITTÉRAIRE
Au Sabord, l'édition des livres (publiés sous la bannière Art Le Sabord) est distincte de celle du périodique Le Sabord (autrement dit, il s'agit de deux entités séparées qui partagent les mêmes bureaux). En novembre 2015, j'ai été engagée, comme le vous le savez, en tant que coordonnatrice et directrice littéraire de la revue. Cependant, au printemps 2016, il n'y avait plus d'éditeur en poste à Art Le Sabord, et j'ai accepté d'effectuer ce travail, en période d'intérim. J'ai ainsi réalisé l'édition (et la direction littéraire, bien entendu) de quatre titres : La lumière de l'effacement (Virginie Lachapelle et Marianne Bérubé Lefebvre), Les Lalancette (Monique Juteau et Fontaine Leriche), Poste restante (collectif) et Peut-être en Chine (Mathieu Croisetière, ce dernier ouvrage est à paraître en mars 2017).
Verdict ? C'est un emploi que j'aime beaucoup, mais qui se marie difficilement avec l'enseignement, un métier si exigeant (j'y reviendrai). Surtout que je continuais en même temps à travailler pour le secteur magazine du Sabord, dont trois numéros sont parus en 2016, sur les thématiques Nord (103), Sud (104) et Aube (105), tandis que le no 106 (Crépuscule) est prévu, comme Peut-être en Chine, pour le Salon du livre de Trois-Rivières 2017.
Bien sûr, la coédition de Brins d'éternité s'est poursuivie cette année, la revue ayant fait paraître trois numéros (43-44-45), dont l'un au congrès Boréal 2016, dont je garde des souvenirs agréables (l'originalité du cadre de Mont-Laurier n'y est pas étrangère). Finalement, un gros "morceau" de 2016 fut la coordination, épaulée par mon complice Frédérick, du collectif Les murmurantes (édité par les Six Brumes). En plus du travail de direction littéraire, j'ai réalisé la mise en page du recueil, publié en novembre. Assurément un ouvrage dont je suis fière.
En 2017, je poursuivrai mon travail pour une neuvième année avec la belle équipe de Brins d'éternité. Je continuerai également à œuvrer pour le périodique le Sabord, mais uniquement au secteur revue. Il n'y a donc pas de projets d'édition livresque à l'horizon. Devrais-je dire pour l'instant ?
ENSEIGNEMENT, ÉTUDES
L'enseignement : la principale raison pour laquelle j'ai relativement déserté Interférences ces derniers mois. Il faut peut-être enseigner pour comprendre à quel point c'est un métier exigeant. Très exigeant. À plus forte raison lorsque nous donnons un cours pour la première fois. Ce fut le cas cet automne à l'UQTR. À présent que mes relevés de notes sont déposés, je peux affirmer que j'ai survécu, bien que j'aie été malade presque toute la session (rhume et grippe en alternance). J'ai eu la chance d'avoir une belle classe de bac, avec des étudiants attachants et attentifs. Enseigner le polar et le fantastique a été stimulant. Mais tout mon temps était consacré aux corrections et à la préparation de cours, mois après mois. On me demandait parfois si j'avais le temps d'écrire cet automne. Absolument pas. Pas une ligne. La réécriture des Cendres de Sedna a exigé de travailler les dimanches soirs (j'en reparle plus bas) !
L'an prochain, étant donné que je dépose ma thèse (en août, plus précisément), il va de soi que je n'enseignerai ni à la session d'hiver ni l'été. Peut-être à l'automne. On verra.
ÉCRITURE
2016, contrairement à l'impression que peuvent donner mes publications, n'a pas été une année au cours de laquelle j'ai écrit beaucoup. Seulement cinq nouvelles, en fait, dont l'une s'est retrouvée au caveau (le caveau est le dossier sur mon ordinateur dans lequel j'envoie les textes que je considère non publiables : chaque fois que je fais des rencontres d'auteure, j'insiste sur le fait que même les écrivains d'expérience rédigent de temps à autre des récits moins réussis et que nous ne pouvons pas publier toute notre production). Des quatre autres, l'une est destinée à une anthologie horrifique qui verra le jour en 2017, une seconde, en cours de réécriture, à un collectif de polars, et les deux autres sont déjà parues, respectivement dans Solaris no 200 et dans Les murmurantes.
2016, contrairement à l'impression que peuvent donner mes publications, n'a pas été une année au cours de laquelle j'ai écrit beaucoup. Seulement cinq nouvelles, en fait, dont l'une s'est retrouvée au caveau (le caveau est le dossier sur mon ordinateur dans lequel j'envoie les textes que je considère non publiables : chaque fois que je fais des rencontres d'auteure, j'insiste sur le fait que même les écrivains d'expérience rédigent de temps à autre des récits moins réussis et que nous ne pouvons pas publier toute notre production). Des quatre autres, l'une est destinée à une anthologie horrifique qui verra le jour en 2017, une seconde, en cours de réécriture, à un collectif de polars, et les deux autres sont déjà parues, respectivement dans Solaris no 200 et dans Les murmurantes.
Côté publication, ma plus grande fierté est évidemment Les cendres de Sedna, mon ouvrage le plus ambitieux à ce jour, qui a nécessité beaucoup de temps et de réécriture (environ 13 réécritures... ma moyenne tourne autour de 10, un aspect du travail d'auteur qui étonne toujours lors des rencontres avec des aspirants écrivains). 5 nouvelles sont aussi parues (5 est pas mal mon chiffre), les deux plus haut mentionnées, une dans le collectif Poste restante (en remplacement d'un désistement de dernière minute), une dans Brins d'éternité et finalement, une dans Moebius.
Pour 2017... eh bien, j'aimerais surtout finir de corriger cet hiver mon roman qui "repose" depuis décembre 2015, le thriller fermontois Quelques battements d'ailes avant la nuit, dont j'ai déjà parlé ici.
CRITIQUE, CHRONIQUE
Certains ont peut-être remarqué la disparition des critiques de l'émission le Voyage insolite sur ce blogue. Frédérick et moi avons décidé, essentiellement pour des raisons de temps, de mettre fin à l'émission (émission que Frédérick a animée pendant 18 ans !). Cependant, nous n'avons pas complètement mis de côté cet aspect de notre travail en 2016. Frédérick participe toujours à des périodiques en tant que critique et, en plus de poursuivre ma collaboration de ce côté avec Brins d'éternité, j'ai eu l'honneur d'être approchée par l'équipe des Libraires afin de devenir leur chroniqueuse des littératures de l'imaginaire. Ma première chronique est parue dans le numéro 97.
Certains ont peut-être remarqué la disparition des critiques de l'émission le Voyage insolite sur ce blogue. Frédérick et moi avons décidé, essentiellement pour des raisons de temps, de mettre fin à l'émission (émission que Frédérick a animée pendant 18 ans !). Cependant, nous n'avons pas complètement mis de côté cet aspect de notre travail en 2016. Frédérick participe toujours à des périodiques en tant que critique et, en plus de poursuivre ma collaboration de ce côté avec Brins d'éternité, j'ai eu l'honneur d'être approchée par l'équipe des Libraires afin de devenir leur chroniqueuse des littératures de l'imaginaire. Ma première chronique est parue dans le numéro 97.
TOTEMS DOMESTIQUES
Un élément a eu des répercussions certaines sur 2016 et en aura sans contredit l'an prochain : nos adorables pépères félins, Éden (14 ans et demi) et Crapule (13 ans et demi). En temps normal, Frédérick et moi avions l'habitude de voyager une semaine au cours de l'été, mais, avec la santé précaire de Crapule, tout particulièrement, nous avons décidé de nous absenter le moins possible (bien qu'Éden, hyperthyroïdien, nécessite aussi des soins spécifiques). Crapule est presque mort, en juin dernier, d'une insuffisance rénale aiguë. Depuis, en plus de médicaments et de nourriture particulière, Frédérick et moi devons lui injecter des fluides deux fois par jour. Ce qui est bien entendu compliqué. La "bonne" nouvelle, c'est que les fluides aident réellement notre chat malade, qui, contre tous pronostics, risque de voir 2017. Je suis consciente que nos félins sont déjà passablement âgés, mais tout de même : ils prennent une place considérable dans nos vies. Je me souviens encore d'avoir adopté le minuscule Éden, un mois et demi, affamé, près d'une forêt de St-Tite, où il avait perdu sa mère. À l'époque, je n'étais même pas majeure et je vivais aux résidences du Cégep de Trois-Rivières !
En 2017, j'aimerais continuer à prendre soin d'eux dans leur vieillesse, avec mon complice.
VOYAGES
Comme mentionné plus haut, 2016 s'est fort peu prêtée aux voyages, hormis un bref passage en Pennsylvanie en mai avec mon amie Andrée-Anne. Alors que j'étais convaincue de ne pas mettre le pied hors du pays cette année, j'ai reçu l'invitation des Utopiales. Pile pendant ma semaine de relâche d'enseignement à l'UQTR. Tandis que Frédérick, dont la relâche était une semaine plus tôt, s'occupait des fils félins, j'ai participé à ce festival impressionnant qui rassemble des dizaines de milliers de visiteurs. Que de belles rencontres, discussions, et, vous me connaissez, découvertes touristiques de Nantes. C'est l'unique fois cet automne où j'ai eu le temps de prendre des photos... entre autres parce que, juste avant mon départ de France, j'ai échappé mon appareil dans l'un des bras de la Loire ! (je l'ai repêché, mais seule la carte-mémoire était intacte).
L'an prochain, en plus de m'acheter un nouvel appareil, j'aurai encore la chance de voyager en de semblables circonstances. J'ai en effet obtenu une bourse pour participer à la Foire du livre de Bruxelles et j'irai également aux Imaginales d'Épinal. Voilà qui termine l'année sur une note enthousiasmante.
Merci de votre patience d'avoir lu ce long billet et de suivre mes projets.
LE MEILLEUR POUR 2017 !