Alors que la première neige tente de chasser l'automne à Trois-Rivières, je pense que le moment est venu de concocter ce billet sur les projets automnaux. J'ai volontairement tardé parce que les parutions littéraires sont plus tranquilles ces derniers mois... et que ce sera visiblement le cas jusqu'au printemps prochain. Il faut dire que je ne suis pas surprise : avec un roman en lecture chez un éditeur (Les cendres de Sedna, le récit fantastique de la Basse-Côte-Nord) et un autre en cours de rédaction, je m'attendais forcément à avoir moins de temps à consacrer à l'écriture de nouvelles. J'aurai tout de même réussi à en écrire quelques-unes au début de 2015. L'un de ces textes, "La maison dérobée", est d'ailleurs déjà paru dans le numéro 36 de Galaxies, dont j'avais parlé ici. Un autre, "Ceux de la clepsydre", verra le jour dans le numéro 148 de la revue Moebius, sur la thématique de "La rue". Ma nouvelle "Non-lieux" sera quant à elle au sommaire d'un futur Alibis (j'ignore pour l'instant lequel). Il va sans dire que je suis emballée par ces parutions à venir !
Finalement, "La frontière dorée", ma première incursion dans le western horrifique, devrait paraître cet automne, dans la belle anthologie Écorché de la Maison des viscères (dont la couverture très réussie est de Marie Khaos, la talentueuse artiste visuelle derrière la saisissante illustration de Quand s'éteindra la dernière chandelle, de mon cher Frédérick). Vous aurez peut-être reconnu le même sommaire que celui du collectif Agonies... Notre trio d'auteurs peu recommandable revient sévir une nouvelle fois ! À suivre chez cet éditeur qui propose des œuvres audacieuses et dont je vous invite à découvrir, si ce n'est fait, le catalogue.
Voici donc ce qui s'en vient, à court terme, côté fictions. Je disais plus haut que mon dernier roman fantastique est actuellement en lecture chez un éditeur. Pour éviter l'attente passive, je n'ai pas tardé à me lancer dans un nouveau projet. Il s'agit de ce thriller fermontois que j'ai évoqué à une ou deux reprises sur ce blogue. Pour l'instant, je viens d'atteindre la moitié du premier jet. Comme c'est un récit de plus grande ampleur que mes précédents (le double de mots de L'île aux naufrages, pour vous donner une mesure), le roman avance bien sûr plus lentement. Mais j'essaie d'être le plus assidue possible dans sa rédaction à travers l'avancement de ma thèse. Dans un ordre d'idées similaire, j'ai reçu la semaine dernière une confirmation qui m'enthousiasme : je donnerai ma première charge de cours au baccalauréat en lettres, à l'UQTR, l'automne prochain. Et ce sera sur l'un de mes thèmes de prédilection... je n'en dis pas plus, sinon que je crois que le travail de chargée de cours au bac me semble une avenue intéressante à explorer.
Autrement, j'ai un projet d'édition à saveur régionale en gestation, pour lequel je prendrai bientôt la route de Clova, hameau de la Haute-Mauricie. Ce périple sera certainement le dernier avant quelques mois, saison froide oblige. Et, faute de prendre part aux salons du livre cet automne et cet hiver (quand je vous disais que c'était plus tranquille...), j'ai tout de même inscrit un événement à mon calendrier, soit le Geekfest. Ce sera le 7 novembre prochain, comme d'habitude en agréable compagnie avec plusieurs acteurs de la SFFQ.
En attendant... beaucoup de tête-à-tête avec mon traitement de texte au programme. Et, comme je l'avais prévu, la suite du grand ermitage. En espérant que cet automne sera fécond.
Je vous en souhaite tout autant pour le vôtre !
Fiou! Comme toujours, tu m'étourdis! ;) Pour ma part, j'attends le printemps pour "dégeler" la machine à produire des textes! ;) D'ici là, je me contente de quelques nouvelles.
RépondreSupprimerMoi qui trouvais ça tranquille, ces temps-ci ;) Faut croire que j'aime être étourdie, haha. Mais c'est certain qu'après le roman en cours et avec l'ambiance hivernale, je vais, comme toi, mettre l'accent sur les textes brefs, un ou deux, peut-être, question de célébrer le dégel :)
RépondreSupprimerWow, que de projets et de publications! Moi aussi, tu m'étourdis! (et tu me fous des complexes, hahaha!)
RépondreSupprimerOh-oh, Clova... Là, tu m'intéresses vraiment... Mon grand-père allait là plusieurs fois par année, pour la pêche ou la chasse, et j'ai encore en mémoire les histoires qu'il nous racontait à ce sujet. J'ai hâte de voir ce que tu en diras! :D
Oh, il ne faut pas m'envier, c'est simplement que le contexte du doctorat se prête parfois sans trop de difficultés à l'écriture, selon les périodes (il m'est bien sûr arrivé de passer des mois sans écrire, comme nous toutes ;) )
RépondreSupprimerCoïncidence : Je t'écris justement de Clova... hameau dépaysant et coloré, avec un petit côté fantôme... C'est certain que je vais écrire un ou deux billets sur cet endroit inspirant :) Et que j'aimerais connaître les anecdotes "cloviennes" de ton grand-père !