lundi 6 juin 2016

Du printemps à l'automne (et l'été à travers)


Je sais, les mises à jour se font plus rares ces temps-ci... L'impression constante d'être entraînée par un tourbillon constitué d'éléments épars. J'aime bien ce mouvement, la plupart du temps, même si, ces dernières semaines, il m'a parfois donné le vertige.

Vaguement, je me rappelle d'avril, de ses rencontres scolaires en rafale (du secondaire au cégep), une nouvelle expérience pour moi. Enrichissante mais exigeant beaucoup d'énergie. Et à travers ceci, la finalisation d'une partie de ma thèse, qui continue de prendre forme. Plus qu'un an, et cette étape de mes études sera finalisée, enfin. Je me souviens également du printemps au Sabord, de mon contrat de directrice littéraire pour la revue qui s'est étendu, depuis, à la section livres (à gauche : le numéro 104 sur la thématique Sud, à paraître cet été). 

Bien que j'aimerais me concentrer pendant des journées successives sur ma thèse, question de terminer le travail au plus vite, les étudiants en fin de doctorat, dépourvus de bourses, font presque tous face à ma situation : devoir travailler à temps plein pour payer leurs frais de subsistance et espérer avancer leurs recherches malgré tout.

Et puis, je suis ainsi faite, j'espère aussi écrire. Cependant, j'apprends tranquillement à me fixer des objectifs réalistes. Comme, pour 2016, d'honorer les quatre commandes de nouvelles que j'ai reçues, et rien de plus. J'essaie donc (avec un succès pour l'instant mitigé) d'alterner thèse, écriture et travail. Au duo thèse et écriture s'ajoutera, après la fermeture estivale du Sabord (deux mois de vacances bienvenus, quand même !), la préparation du cours "Paralittérature" du bac de l'UQTR. Car j'ai eu la confirmation il y a quelque temps (en avril ? en mai ? Dans ces eaux printanières...) que je donnerais bel et bien le cours consacré aux littératures de genre. Exactement le cours que j'espérais !

Bien sûr, préparer un nouveau cours entraîne des conséquences, telles qu'amputer la "traditionnelle" semaine de voyage conjugale de juillet dans les régions moins connues du Québec. Et puis, la santé défaillante de l'un de nos fils griffus, Crapule, qui doit prendre plusieurs médicaments par jour, n'incite pas à l'éloignement (le voici justement, en train de se remettre de ses visites répétées chez le vétérinaire). Mais bon, je m'aperçois que je n'ai pas encore publié ici les images du bref road trip effectué en Pennsylvanie à la mi-mai avec mon amie Andrée-Anne; j'ajouterai éventuellement quelques photos sur Interférences au cours de la saison estivale !

Blogue sur lequel j'ai aussi hâte, en temps venu, de donner davantage de détails à propos des Cendres de Sedna, mon quatrième roman, dont j'ai eu la confirmation à Boréal qu'il paraîtrait cet automne. Vous imaginez mon enthousiasme ! D'ailleurs, le photographe attitré de Boréal (Gaston Beauregard) m'a surprise en flagrant délit de signature de contrat. J'en profite pour souligner la qualité du congrès de cette année, dans l'invitante ville de Mont-Laurier. Brins d'éternité y a également fait paraître un numéro, comme de coutume, cette fois-ci, le 44 (on approche du 50, vous ne trouvez pas ?). J'avoue que j'oublie souvent que je fais partie de l'équipe du périodique depuis aussi longtemps que 7 (!) ans. (Peut-être 8, allez savoir).

Hélas, plusieurs personnes phares étaient manquantes à ce Boréal (l'éloignement n'aidait sans doute pas à rassembler l'ensemble des troupes), dont mon cher Frédérick, qui a été affecté par une grippe titanesque (c'est vrai, il a été k.o. pendant deux semaines). C'est attristée par son état que je me suis dirigée à ce Boréal, le premier depuis sept ans que mon amoureux et moi ne passions pas ensemble. Mais c'est certain : on se reprend à Québec l'an prochain !

Un dernier mot lié aux projets automnaux, dont le collectif Les murmurantes : la prévente est toujours en cours, ayant atteint récemment l'avant-dernier palier. Environ 125$ demeurent encore à amasser pour permettre de financer complètement les parutions 2016 des Six brumes (et de nombreuses récompenses sont offertes !). Pour les curieux, il est possible de fouiner dans "le journal des sorciers". N'hésitez plus, ou alors vous pourriez subir le courroux des sorciers, particulièrement celui du duo de la "Haute"-Mauricie, dont je fais partie. À vos risques.


3 commentaires:

  1. Je comprends tout à fait l'impression de tourbillon constant! :) Essaie quand même de te reposer un peu cet été.

    Et félicitations pour le cours à l'UQTR!!!! :)

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  2. S'il y a quelqu'un qui peut comprendre l'impression de tourbillon... c'est bien toi ;) Courage aussi et du repos également, c'est un ordre !

    (et merci pour les félicitations au sujet de mon cours de bac, c'est particulièrement apprécié, dans le tumulte ambiant)

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  3. Oui, oui, je me repose, je me repose... (Enfin, j'essaie...)

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